DIMENSION ZERO He who shall not bleed [ 2008 ] |
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Durée : 32.10 Style : Death mélodique |
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Chronique : 08 octobre 2008 , réalisée par Oceancloud | ||||
Les hasards de la distribution discographique nous permettent enfin de profiter de ce nouvel opus de Dimension zero, une bonne année après sa sortie au pays du soleil levant (oui, c'est bien le Japon dont je parle). Ce all star band formé par le légendaire Jesper Stromblad d'In flames et de quelques potos de Soilwork et Marduk, s'est donné pour mission de renouer avec les premiers amours du sieur Stromblad, avant qu'In flames ne passe du coté obscur de la popularité. Dimension zero, c'est un peu un « Retour vers le futur » (film culte des années 80, allez louer le DVD) du death mélo. Le but est simple, reprendre les choses là où In flames les a laissé avec des albums tels que "Whoracle" et "Colony". C'est à dire aux prémices du death mélodique, quand les mélodies avaient de la personnalité et restaient incrustées dans la mémoire instantanément, où la production était encore à dimension humaine, où le look ne primait pas sur le talent...discours de vieil aigri, ça. N'empêche, à l'époque, le death mélo ne portait pas vraiment encore son nom, mais signifiait quelque chose, avait un son et un charisme. Aujourd'hui, Dimension zero revient aux fondamentaux en se plaçant quelque part entre le génie mélodique d'In flames et la puissance d'At the gates. Certes, les mélodies sont peut être moins fraiches et percutantes, les titres ne se distinguent pas toujours très bien, la production est un peu froide et surfaite, mais l'essentiel est là. Ca joue, ça cogne, ça mélodise, comme à l'époque. Les esprits chagrins diront que Jesper n'invente rien. Il s'en fout, puisqu'il a déjà inventé ça il y a plus de dix ans. « he who shall not bleed » c'est simplement le plaisir de revenir pendant une (courte) demi heure à des horizons qu'In flames ne peux plus se permettre d'aborder. C'est bon pour lui, c'est bon pour nous. Point. Le père Stromblad n'a pas failli à sa réputation et a su remettre les pendules à l'heure après un « This is hell » grisâtre. Le talent de composition est toujours là, la hargne aussi... et même si tout sonne un peu déjà vu, le plaisir se transmet. C'est déjà beaucoup de retrouver un mélo death digne de ce nom, à une époque où les hordes deathcore parodient un groupe qui s'autoparodie (In flames pour ceux qui suivent pas). A très bientôt Dimension zero. |
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