TEARS OF MANKIND Silent veil of my doom [ 2008 ] |
||||
Durée : 69.19 Style : Doom mélodique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 04 octobre 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
« Phil » is back ! deux ans après l’étonnant “Without ray of hope” entendu sur votre webzine préféré, le chanteur-programmateur-guitariste-compositeur-et interprète revient avec 9 nouveaux titres. La signature avec le label Solitude, « le label doom » (c’est écrit dessus), donne une petite idée du contenu de ces nouvelles créations, tout comme le titre qui déjà laissait, vaguement, entrevoir les bases de ces derniers travaux. Alors quelle sera la teneur de ce nouvel album ? du doom ! bravo, certains suivent. L’esprit solitaire et obscur de notre cher musicien ne semble guère s’être apaisé depuis son album précédent. Pesanteur, voix caverneuse, un régal, tous les ingrédients sont là pour satisfaire les amateurs du genre, pelles en main, déjà prêts à creuser leurs propres tombes. Bénéficiant d’une meilleure production (même si ce n’est pas encore la panacée) les batteries sonnent pour le coup moins « boîte à fromage », et «Silent Veil of my doom échappe à ce caractéristique son étouffé dommageable à certains albums de doom. L’esprit death demeure moins présent, mis à part dans les growls typiques doom/death, au profit d’inspirations plus mélancoliques, pour ne pas dire gothiques ; les passages mélodiques y sont nettement plus travaillés, que ce soit par l’intermédiaire de pianos inspirés (« And there in eternity we shall merge ») et surtout de longs et lents solos guitares judicieusement placés (« For one », le titre porteur de l’album), étendant les morceaux sur la longue route de pavé menant au cimetière. Musicien et compositeur de talent, en voilà un qui pourra se vanter de bénéficier par ailleurs d’un organe, vocal, de qualité, les chants clairs faisant toujours des merveilles. Duos chant clair/chant caverneux pour une seule personne ? qui a dit « un peu schizophrénique tout cela » ? non, malgré des titres parfois pesants et très sombres (comme l’incantatoire « Under an ancient oak »), l’album ne véhicule pas une image de réelle torture mentale, mais plutôt de noire mélancolie. L’apparition d’une voix féminine sur deux pistes confirme cette évolution sonore vers des teintes plus douces (à ne pas manquer un titre bonus « You’re not there » des plus étonnants !), mais dans sa globalité comment ne pas rapprocher Silent veil of my Dreams d’un My Dying Bride des grands jours ? une comparaison largement supportée. Entre doom de l’age d’or et ajouts mélodiques plus actuels, ce n’est pas une originalité renversante qui viendra démarquer Tears Of Mankind de ses prédécesseurs, l’exercice demeurant tout de même délicat dans ce registre sonore ; ce one man band saura plutôt s’affirmer de part son sens de la composition et son équilibre sonore, aperçus dans l’album précédent, et confirmé ici, une excellente découverte, ou re découverte. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|