KIVIMETSAN DRUIDI
Shadowheart [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 53.02
Style : Metal symphonique/folk
  Infos :
  Contact label : http://www.centurymedia.com
  Contact groupe : http://www.kivimetsandruidi.com http://www.myspace.com/kivimetsandruidi
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 02 octobre 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Kivimetsan Druidi ? que de fraîcheur, que de jeunesse ! visages peints et poses avec haches dans la forêt, la pochette ne donne qu’une envie après une dure journée de labeur : courir se jeter sur sa platine pour tester cette petite perle qui semble idéale pour se détendre les zygomatiques et se dilater la rate.
Et le meilleur ? les finlandais se montrent pleinement à la hauteur de leur image (puissent ils en être remerciés).
Tout le monde a certainement déjà fait cette expérience : poser ses mains sur un 33T pour en accélérer la vitesse, transformant le John Lennon paternel en Yngwie J. Malmsteen, c’est la drolatique impression que donnent certains titres de ce faux "nouveau longue durée" (puisque 6 titres sur les 11 proviennent de la ré édition d’anciennes démos et d’Ep antérieurs).
Ainsi sur les nouvelles compositions (« Blacksmith », « Halls of shadowheart »), le batteur semble être en pleine crise de convulsions, et les autres membres sous amphétamines. Faisant fi de toute notion d’originalité, si Kivimetsan Druidi était un objet, celui-ci serait certainement un énorme mixeur.
Et tout y passe. Nightwish, Turisas, Ensiferum, Children of Bodom, Moonsorrow, (liste à compléter selon chacun) toute la crème finlandaise est réunie, passée à la moulinette pour en ressortir un mélange laiteux, satisfaisant pour les personnes en manque de calcium mais repoussant pour les amateurs de sensations pures.
Le temps d’enregistrement studio était il limité ? Kivimetsan Druidi semble avoir peur d’être en retard ; jouer vite, jouer vite, et encore plus vite, un arrêt au stand, même court, serait plus que bienvenu, les tympans étant proches de la rupture suite aux assauts multipliés des trompes épiques et surtout du gavage sonore des synthés…sans oublier les vocalises féminines qui n’arrangent rien.
Voilà une chanteuse qui une nouvelle fois, et comme beaucoup d’autre, a décidé de prendre le malheureux choix d’évoluer dans le registre du pseudo chant lyrique, la bouche en cœur, pour ne produire qu’une sorte de bâillement monocorde vite plafonné. Quand au folklore celtique dont il est censé être question ? c’est plutôt le hululement de la chouette des bois qui résonne.

La production s’égare dans la sombre forêt, et "Shadowheart" suit le même chemin, les larges bosquets de l’ennui ne faisant que s’épaissir. Malgré quelques arrangements efficaces (et pour cause, ceux-ci ont déjà fait leurs preuves) l’album met en avant cette évidence : il ne suffit pas de poser ses doigts sur des cordes pour faire de la musique, à moins de n’avoir pour objectif que celui d’amuser la foule.







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