ZONARIA The Cancer Empire [ 2008 ] |
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Durée : 45.13 Style : Black/death-métal moderne |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 27 septembre 2008 , réalisée par GOHR | ||||
En 2007, ZONARIA, dont la moyenne d’age des musiciens devait être de 19 ans à l’époque, sortait son premier opus « Infamy and the breed ». Cet album avait marqué de par sa précision, seulement nous étions tous d’accord pour affirmer que sa musique n’était pas originale. Il semble que le groupe ait entendu cette critique tant son nouvel album « The Cancer Empire» est un véritable monstre. Que faut-il entendre par « monstre » ? La réponse est simple : le groupe semble avoir perdu sa timidité et se lâche complètement. La production est aussi bonne que lors du précédent opus, mais tout est plus percutant. Il est indéniable que les musiciens ont beaucoup gagné sur le plan technique, le plus grand changement résidant de toute évidence dans le chant. A l’époque, le hurleur avait une voix, certes relativement efficace, mais qui manquait d’une certaine profondeur, or, à présent, cette dernière est impressionnante. Les parties gutturales n’ont maintenant plus rien à envier à AMON AMARTH et les chants clairs, de par leur caractère mystique et sombre, sont tout à fait percutants. D’un point de vue musical, ce que propose le groupe reste un Dark/death-métal, mais le tout est beaucoup plus contrasté. Bien que ZONARIA nous offre des parties extrêmement brutales, (l’assaut de double grosse-caisse de « Termination process » est un régal), les compositions se voient souvent aérées par d’autres éléments. Nous citions auparavant la voix claire, comme dans le morceau « Slaughter is passion », mais n’oublions pas certains leads (« Humanity vs sanity »), ni les breaks instrumentaux, plus lents et plus posés, qui viennent vraiment créer des plages mélodiques somptueuses. Ce type de mélodie, à la fois mélancolique et froid, est une trace très sensible de l’influence Black-métal de ZONARIA. D’ailleurs, les morceaux les plus symphoniques ne sont pas sans évoquer un DIMMU BORGIR période « Deathcult Armageddon », ne soyons pas surpris de cela, les deux groupes partagent le même producteur, le fameux Frederik Nordström. Avec ZONARIA, le son est légèrement plus propre que chez BORGIR, en effet, la basse est beaucoup plus nette et perceptible ce qui est une chose importante chez ZONARIA. Certes, dans les passages violents elle est, comme dans quasiment tous les groupes de Métal, noyée sous la batterie, en revanche, elle tient une grande place dans les parties les plus mélodiques. Elle est donc mise à l’honneur dans un morceau comme « Contra mundum », et l’ampleur qu’elle partage avec le clavier, vient donner une dimension absolument glauque et irrésistible à toute la chanson. Bref, nous en disons ici assez pour se faire une idée de la musique de ZONARIA. Des compositions percutantes, sans répit et grandiloquentes (biens que plus soft que celles de la majorité des groupes du style) sont la base d’un album aussi bon que « The Cancer Empire ». La progression entre cet album et le précédent est tellement impressionnante que nous sommes en mesure de nous demander si ZONARIA parviendra à faire aussi bien la prochaine fois. L’avenir nous le dira. |
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