ENSLAVED Vertebrae [ 2008 ] |
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Durée : 49.01 Style : Black dark progressif |
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Chronique : 26 septembre 2008 , réalisée par AVALON | ||||
Tiraillé je suis. Et ce sentiment flou n’est pas de bonne augure, et ce, malgré les bonnes cinquantaines d’écoute du dernier album « Vertebrae » des norvégiens les plus connus de la scène black : ENSLAVED. Alors oui, nous avions eu leur meilleur album (le plus mauvais pour certains - sic) « Monumension » très progressif et brumeux, puis sur les 3 opus suivants, le coté black est revenu un peu plus sur le devant, avec un mélange prog/black parfois excellent, et parfois passable. Ici, la bande à Ivar Bjørnson nous délivre un album qui s’inscrit dans la parfaite continuité de leur parcours, à savoir des compos souvent mid, pour ne pas dire down tempo, du progressif, du black, du technique, bref un mélange qui pour ma part est tout de même troublant et reste réservé à un public particulier, pour ne pas dire fans du groupe. En gros, Enslaved ne fait pas de musique « grand public », ne recherche pas de notoriété, ils font juste ce qu’ils aiment, et si leurs fans suivent, tant mieux, et que les autres crevent. Certains passages sont franchement très techniques, très alambiqués, recherchés, mais voilà, qui va accrocher ? Nul doute que sur scène, certains vont bailler aux corneilles. Je n’oserais pas employer le mot « ennuyeux », car « Monumension » l’était pour les plus violents d’entre vous, mais cet album gigantesque avait une âme, une aura, une magie particulière. Ici, les compos sont certes très bien exécutées, c’est propre, carré, technique, sans bavure, mais voilà, leur musique ne touche plus autant qu’avant. Les titres se suivent et se ressemblent, on apprécie, mais…sans plus. Et c’est ce sentiment, ce « sans plus » qui reste désagréable et déroutant. Surtout venant d’un groupe de la trempe d’ENSLAVED. On dirait que le groupe, qui avait franchi un pas assez grand dans le progressif expérimental en 2001, tourne en boucle sur les 4 derniers albums dont ce « Vertebrae ». Dommage… Conséquence de ce petit relâchement et ce manque de prise de risques : je n’ai même plus envie de remettre leur cd dans la platine. La lassitude s’installe, et surtout ce sentiment d’avoir à faire à un groupe hyper doué, atypique mais qui n’exploite pas tout le meilleur d’eux même, malgré un bon album. Mais « bon » ne devrait pas avoir de raison d’être dans une chronique sur Enslaved. En attendant une suite qui je l’espère sera nettement plus prometteuse… |
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