CARACH ANGREN
Lammendam [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : NC
Style : Black melo/sympho
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/maddeningmedia
  Contact groupe : http://www.carach-angren.nl http://www.myspace.com/carachangren
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 septembre 2008 , réalisée par AVALON
   
Formés en 2003 aux pays bas, ce trio n’a pas fait forcement grand bruit sur la scene black metal. Deux MCD plus tard, voici le temps de sortir le premier album d’un style black atmo/sympho/mélo/theatral (pour ceux qui collectionnent les étiquettes). Vous pensiez que Cradle et Dimmu borgir c’était le passé ? Que neni, revoilà un style un peu oublié qui refait surface…

Et comme bien souvent dans ces cas là, l’originalité n’est pas vraiment de mise et n’arrive pas à nous surprendre étant donné que le black sympho, merci, mais on a déjà largement donné. Le groupe n’arrive-t-il pas avec un train de retard ? Etonnement, malgré les apparences, cet album est assez bien construit, j’irais même jusqu’à dire intéressant techniquement. Rien de neuf sous le soleil mais ce qui est présenté à le mérite d’être bon et sans failles. Le chant est haineux, le tempo bien rapide, et les envolées symphoniques toujours efficaces malgré un synthé au son pas vraiment au sommet de sa forme. Les guitares, elles, font un travail assez remarquable. D’ailleurs les amateurs vont se régaler, je pense également aux fans d’Anorexia nervosa, car un petit coté mélancolique fait surface, dans un coté théâtral de bonne augure. La production est propre et quasi parfaite, certains vont surement dire « trop lisse » pour un groupe de black, mais dans le domaine du sympho/theatral, si la production est trop brute et sauvage, on crie au loup…
Je ne vais pas oublier de mentionner le « corpse paint », super démodé mais vu que le groupe propose une musique qui l’est tout autant, on colle au concept. A noter également un making of en piste video bonus, pour voir un peu la technique des faux black metalleux (car étonnement, ils sont fort sympathiques et ne vivent pas dans une grotte…ou est-ce une légende ?!).

Que reste-t-il au final de cet opus qui aurait pu être magistral et brillant s’il avait osé, et pris plus de risques…et bien pas grand-chose. Des titres bien exécutés, c’est carré et parfois prenant, mais voilà, à force d’avoir gouté à cette soupe d’ortie trop souvent, l’écœurement et la saturation guette. Alors on écoute un titre, puis deux. Et on oublie le cd au fond d’un tiroir, aussi sombre soit-il.







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