AMON DIN Where The Dreams No Longer Exist [ 2008 ] |
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Durée : 37.40 Style : Death Thrash |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 17 septembre 2008 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
Groupe jusqu’alors connu des seuls spécialistes du Metal de l’ex-bloc soviétique (j’adore cette expression complètement datée à la Mac Guyver !), AMON DIN débarque chez nous via Thundering Records. Au programme ? Du Death / Thrash à l’ancienne, made-in Serbie (!). J’adore les groupes qui se réclament de l’affiliation SLAYER / MORBID ANGEL / DEATH et consorts ; le problème est, qu’en la matière, le tour de la question a déjà été fait des milliers de fois. Alors inutile de vous dire qu’aucune originalité n’émane de ce groupe, car c’est le lot de tous ceux qui pratiquent ce style de Metal. A noter qu’AMON DIN se dit influencé par MORBID ANGEL ; comparaison quelque peu excessive à mon sens car je ne ressens aucune onde occulte à l’écoute de ce disque. La musique, à la fois pêchue, mid-tempo et relativement mélodique va plutôt chercher racine chez MALEVOLENT CREATION et tous les autres groupes qui, sur une base Thrashy, collent des vocalises plutôt Death. AMON DIN seraient-ils la réponse serbe à LOUDBLAST ? On pourrait le voir comme cela. Toujours est-il que 90% de leur travail est orienté sur l’affinage des guitares tant sur le plan de la technicité que de la production. Vous vous en rendrez rapidement compte en jetant une oreille sur le morceau dispo ici. Petit détail amusant, sur ce morceau promo, ils ont tenté de reproduire l’effet de présentation anti-piratage des feus disques promo d’Earache en nous assenant un très subtil « you’re listening to the new Amon Din album », sauf qu’ici, c’est fait avec l’accent serbe – mort de rire. Pour cet album « Where The Dreams No Longer Exist », les métalleux de l’Europe de l’Est ont sorti le grand jeu : logo agressif, pochette plutôt réussie, son quasi professionnel, mais voilà, ça manque soit d’originalité, soit d’un côté retro old-school prononcé à l’extrême et assumé pour emporter complètement mon adhésion. Si j’en crois les extraits disponibles sur leur page, ils ont tout de même pris la bonne direction avec cet album, en virant tous les claviers trop symphoniques et en optant pour une démarche plus directe et radicale. Je garderai les yeux grands ouverts pour voir ce qu’ils vont nous concocter dans l’avenir. Ce « Where The Dreams No Longer Exist » reste un bon album de Metal cependant … |
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