ABSTRACT RAPTURE Democadencia [ 2008 ] |
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Durée : 54.46 Style : Thrash Moderne |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 13 septembre 2008 , réalisée par Black.Roger | ||||
Diable mes amis, quelle aventure avec l'écoute en boucle depuis deux jours de la dernière œuvre d'un jeune groupe Luxembourgeois, sorti du "trou du cul de nulle part" et qui débarque sans crier gare et nous explose les neurones. Certes, ABSTRACT RAPTURE avait fini 3ème du tremplin Wacken battle 2007, mais de là à nous bousculer, musicalement parlant avec un premier album il y avait quand même une marge. Cette formation a débuté en 2001 avec une première démo suivie d'un EP 5 titres en 2005, voilà pour la petite histoire. Alors, "Democadencia" puisque c'est son nom, retourne pour la énième fois dans mon lecteur CD et je vais vous faire profiter des impressions qui résultent de son écoute approfondie. Pour faire simple, j'ai pensé que la dénomination du genre pratiqué avec cet album serait du Thrash Moderne, mais pour mieux cerner la démarche du combo, je pourrais dire qu'il s'agit de "Power/Thrash/Death/Core/Stoner/Jazz/Prog". En fait, chacune des 11 compositions est différente, originalité indéniable et bien méritée dirons nous, pour un CD remplit jusqu'à la gueule (55 minutes). On démarre avec "Democadencia", morceau qui pourrait nous rappeler un certain MESHUGGAH au départ, mais bien vite nous repartons sur autre chose avec soli et tricotages de guitare bien heavy avec un côté mélodique et une bonne dose de groove, par exemple dans "Primal Sin Crisis". Excursions aux limites du death pour "Poisonned Love", Rythmiques "tremblement de terre" surtout avec "From Dust To Nowhere". Réminiscences de PANTERA à certains moments comme à l'interieur de "Carpe Noctem" et, sur le dernier titre "Observations In A Mirror" on s'amuse à improviser tel le guitariste Carlos Santana, ce qui donne un côté Jazzy dans les délires des guitaristes. Ces guitaristes qui font un travail énorme tout au long de l'album, quelle classe, avec des descentes de manches fulgurantes et des touches prog et seventies. Une batterie démoniaque - essayez voir de pousser la sono sur l'intro de "Mental Driftwood" -, une basse qui fait pour une fois son boulot, et par dessus tout cette voix rapeuse aux multiples modulations, le tout sur des compos complexes et bien travaillées, voilà ce qui vous attend à la sortie de vos enceintes. Au final il y a beaucoup d'idées qui contribuent à nous présenter un certain thrash dépoussiéré et moderne avec certains clins d'oeil à SLIPKNOT et FAITH NO MORE, il faut le faire, et tout passe à merveille dans nos conduits auditifs, quel régal ! Comme vous pouvez le constater, ce "Democadencia" m'a vraiment enthousiasmé, et je n'ai qu'un souhait, c'est de vous voir adhérer à mon propos en vous procurant au plus vite ce déchainement musical qui nous démontre, une fois de plus, que notre musique préférée a encore de beaux jours devant elle. |
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