CHRONIQUES ALBUMS

Attention ! Je m’adresse là aux anciens ! Ceux qui ont été bercés par la vague sanguinolente des débuts forts prometteurs d’un groupe qui usa et abusa de ce que l’on appelait en son temps « l’extrême » ! Je veux parler de W.A.S.P, qui fut pour beaucoup de gens bien pensant la Bête immonde envoyée par le Grand Cornu !! Et bien ceux qui ont connu leurs débuts « made in meat » doivent connaître Randy Piper qui n’était autre que le 1er guitariste du groupe de L.A., de 1982 à 1986 !

Je dois bien avouer que le fait de chroniquer le groupe à Randy me rendit (Randy ?) fort joyeux et que les anciens titres sur son Myspace me renvoyèrent à mes années collège (qui à dit que je suis si vieux que ça ?), période trouble et boutonneuse s’il en est… Nouveau label pour Animal (tiens ce nom ça me rappelle du W.A.S.P. !) pour un nouvel album dont les membres, à part Randy, sont de parfaits inconnus. Il faudrait remonter à la période bien avant le 1er album « 900 Lb Steam » de 2002 pour reconnaître du beau monde bien connu du milieu tel Tony Richards ou Chris holmes (pour les concerts) de….W.A.S.P !! Bon, vous l’aurez aisément compris que ce nouveau skeud d’Animal ne va pas secouer et révolutionner notre petit monde du Mettoolllll par son style et franchement je ne crois pas un seul instant que Randy en ait envie. Il est resté bloqué sur une période de sa vie de musicien - et quelle période -, et essaye de surfer dessus. Surtout que son ancien groupe (ça commence par la lettre W !) a depuis longtemps renié cette période. Quoi que…, quand Blacky a besoin d’argent…..
« Virus », malgré une pochette très laide (en tout cas sans une once d’art graphique), propose non seulement une musique très proche de W.A.S.P. mais en plus il renferme un chanteur dont le timbre de voix est similaire à Blacky Sans Loi ! Assez saisissant la ressemblance du timbre…
Les 10 titres plongent l’auditeur dans un Heavy Metal daté, certes, mais de bonne facture, sans fioriture ni artifice. Juste du F…ing Heavy Metal à l’ancienne. Des titres assez puissant dans les refrains pour vous faire taper du pied sur la pédale d’accélérateur de votre caisse à savon (« Judgment day »), des refrains rappelant qu’à une certaine époque on savait les faire tourner dans la tête pendant plusieurs jours (« Can’t stop », « Cardiac arrest » et son refrain en choeur) et même un titre qui réussira à me faire dresser les poils des bras (« Don’t wanna die ») ! Animal se fait plaisir aussi avec une petite reprise revue et corrigée du « Zombi » des Cranberries et qui a la bonne idée de moins me casser les oreilles que la chanteuse Dolores ! Ce n’est pas inoubliable mais en live ça doit déboîter !

Pas original pour un sou ! Pas de prise de risque pour un kopec ! Mais je ne jetterai pas la pierre à Randy de vouloir perpétrer une période bénite, où le refrain était Roi, où le sens du riff et de la mélodie était synonyme de qualité première mêlé à l’excès et la provoc’. Après tout, c’est un peu aussi grâce à lui que son ancien groupe s’est forgé une réputation et un style au début de leur carrière ! Et si en plus Animal réussit à me faire partir « en live » dans la tête pendant 38 minutes en me rappelant ma jeunesse perdue, je me dis que je suis pas encore trop vieux pour « tripper » sur de la musique, ancienne ou non, d’actualité ou non ! Rien que pour ce flashback, je dis « merci Randy », je vais me taper ma journée avec le sourire jusque derrière le string !