INTO DAGORLAD Apostasie [ 2008 ] |
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Durée : 33.21 Style : Old school black metal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 11 septembre 2008 , réalisée par Decembre | ||||
Into Dagorlad est une formation qui a vu le jour en l'an de grâce 2000, sur nos terres françaises. La démarche est putain de claire : jouer un black métal résolument old-school. La musique proposée ne se veut pas innovante. En lieu et place d'une quelconque forme de « nouveauté », Into Dagorlad laisse aux autres péteux du milieu le loisir de s'y casser les dents et préfère user de la formule qui marche. Tirant ses principales influences de la scène 90's scandinave, la dynamique prédominante qui animera cet album sera la rage incontestable des quatre guerriers. Darkthrone, Hellhammer, Mayhem, Sodom, Venom, Voïvod, Deströyer 666 ... tous peuvent être fiers de ce « Apostasie ». « Apostasie » ... hum tiens donc ! Hé oui, vous ne pensiez tout de même pas échapper à cette signature anti religieuse !! Ainsi donc, Into Dagorlad répond à tout ce qu'il faut pour se situer loin des nouvelles vagues « trend » - rendant le black métal encore plus ridicule qu'il ne l'a jamais été. Entre Maniac et Kvarforth attisant l'attention de troupes mongoloïdes, les métaleux couvés par papa et maman, les gothiques du dimanche, les black métaleux tour à tour hypnotisés par les kilts, les croix de fer, Odin et Adolf ... tous métamorphosent un mouvement qui se voulait un tant soit peu brut et sans emphase. On pourrait couper en 666 les cheveux du diable himself et s'astiquer la cervelle sur les pérégrinations du dit black métal pour des siècles encore, alors laissons ce soin aux autres philosophes s'excitant sur Lavey ou Crowley ... Into Dagolard envoit un bon majeur à tout le monde avec son premier opus. Grésillant d'un enregistrement proche du live, toutes les parties ne sont pas forcément apportées au même niveau mais qu'importe ? Le black métal ça a toujours fait mal aux oreilles alors arrête de faire ton pétochard. Alternant passages frénétiques aux blast beats et mid tempos, le batteur nous impose sa cadence, ainsi le guitariste pourra tantôt jouer de la corde mélancolique tantôt nous assommer de ses riffs raw. La voix est tout bonnement horrible et vient polir le vernis extrême de cette production. Même s'il apparait que les zikos ont bu du sang de scandinaves dans leurs plus tendres biberons, la scène 90's peut avoir l'effet de la Blédine ... préparer des générations d'athlètes. « Apostasie » se montre alors comme une régurgitation variée dans laquelle on ne peut que se retrouver. Avec « Apostasie », Into Dagorlad écrit un réel pamphlet pro old school. A quand la sortie en format K7 ou vinyle ?! La scène française compte une nouvelle formation underground à suivre ... Brut, cru, horrible. |
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