CHRONIQUES ALBUMS

Quelle émotion ressentie ce matin en introduisant dans mon lecteur CD une nouvelle galette reçue la veille, pour en effectuer la chronique ! En effet, le premier titre c'est du FEAR FACTORY "tout craché" période "Demanufacture" avec un côté "cyber" en intro.
Mais qui est l'auteur de cette "chose" improbable ? Et bien le groupe qui m'interpelle violemment d'entrée de jeu c'est EMPYRIOS qui nous vient du sud de l'Italie. Cette formation a vu le jour en 2001 sous l'impulsion du guitariste virtuose Simone Mularoni (DGM), et après un premier ablum "And The Rest Is Silence" sorti au début de 2007, tout à l'air de se concrétiser vraiment avec ce nouvel opus intitulé "The Glorious Sickness" que je vais vous présenter le plus objectivement possible.

Passée donc la surprise du premier morceau "The Eve Arose", on avance dans l'écoute en découvrant les multiples possibilités offertes par des musiciens hors pair, n'ayons pas peur des mots ! Une production énorme met en valeur les 12 compositions gravées sur le CD. Nous sommes bousculés par des avancées extrêmes et progressives qui nous font penser au multiples influences du combo, c'est à dire un mélange savamment dosé de brutal et mélodique heavy métal qui ne rechigne pas à nous emmener sur les chemins torturés du death et du thrash technique déstructuré. Alors, ces influences vous les recevrez en pleine figure tout au long des 54 minutes de durée d'écoute, il s'agit de STRAPPING YOUNG LAD, NEVERMORE, SYMPHONY X, FEAR FACTORY et MESHUGGAH. Nous avons donc un festival de voix heavy et death, une débauche de soli à la six cordes, un mur de power-chords thrashisant sur fond de claviers et de machines (samples).
Vous ne saurez plus où donner de l'oreille tellement le groupe, à travers des compositions, somme toute bien personnelles, vous fera voyager tout en puissance sur des musiques assez époustouflantes de brutalité. Mais aussi avec un mélange particulier de mélodies bien dosées et c'est bien là que se trouve une certaine originalité qui ne peut que vous faire adhérer à la démarche assez progressive - mais pas trop-, d'EMPYRIOS. Une fois l'audition terminée , vous ne pourrez que remettre le CD encore une fois dans la boite à sons, en regardant cette fois-ci de plus près, l'artwork de couverture très expressif qui vous explique ce voyage musical en quelque sorte.

Je pense que vous avez compris maintenant l'intérêt porté à cet opus, qui vaut vraiment le détour, et saura satisfaire un large public métal pour peu que vous soyez assez ouverts à tous les groupes cités tout au long de mon analyse.