OUTCAST Self injected reality [ 2008 ] |
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Durée : 47.51 Style : Thrash / Death metal |
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Infos :Apparition sur l’album de Jeff Waters (Annihilator), Jochem Jacobs (Texture) ainsi que de Filip Leo (Corporation 187). | ||||
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Chronique : 28 août 2008 , réalisée par TOTALDEATH | ||||
Souvenez-vous, Outcast, le groupe qui joua de bien belle manière au « W.O.A. Metal Battle » en 2004 puisqu’ils avaient réussi à terminer 3ème sur 200 groupes !! De ce concours résultat une signature sur Thundering Records et la sortie d’un 1er album en 2005. Et les revoilà 3 ans plus tard avec ce « Self- injected reality », dossier comprenant 10 salves de Thrash Metal moderne teinté de nuances progressives ici et là. Passons d‘abord par la case production : c’est du gros, à ne pas en douter ! Son clair, instruments ressortant bien chacun de son côté ce qui permet d’en apprécier pleinement la technique de chaque musicien.Un son très proche de leur précèdent album « First call / Last warning » dont Aurelien Mauro s’était déjà occupé d’y mettre « sa patte » sonore ! Musicalement Outcast ne met pas de barrière à leurs influences. Du gros Thrash moderne entrecoupé de passages plus brutos proche du Death Metal et même du jazz qui entrecoupe le titre « Reversal » dont les amateurs du style apprécieront sans aucun doute ! Outcast a décidé de montrer au Monde qu’ils ne sont pas que des aligneurs de riffs plus ou moins rapides, preuve en est l’instrumental « Materia prima » et ses guitares qui font toute l’ambiance et où l’on peut se permettre de s’imaginer au même moment sous la mer, à batifoler avec la poiscaille….enfin c’est mon imagination débordante qui m’a permis de rêver ! Un moment de douceur dans un album de brute ! Le chant de Wilfried, bien que puissant dans la voix tout comme dans la pose des lyrics, pourrait bloquer certains à la 1ère écoute car sa prose est assez monotone sur la longueur, pas fatiguant non plus, n’exagérons pas, mais une petite touche de folie et de variante aurait pu rendre un peu plus l’ensemble accrocheur, c’est à nouveau une histoire de goût…. Le groupe joue gros avec cet album et a décidé de ramener du beau monde sur le cd : Jeff Waters, Filip Leo, Jochem Jacobs ont prêté leurs voix comme leurs guitares afin de participer à certains titres et de donner une « patte » extérieure et qui bizarrement coule de source dans le style du groupe. Bien joué messieurs ! Une chose intéressante serait de savoir ce que ce déluge de riffs va donner en concert ?! « Self-injected reality » renferme des subtilités toute au long des 47 minutes, de sauvagerie quand il le faut et une féroce envie de montrer à qui on a affaire même si la diversité de l’album obligera certains à le réécouter plusieurs fois pour en assimiler toute la finesse et le jeu. La touche française n’est pas qu’aux J.O., la preuve en est !! |
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