NETHESCERIAL Qvorum [ 2008 ] |
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Durée : 24.17 Style : Black/Death Metal |
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Infos :EP | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 27 août 2008 , réalisée par Decembre | ||||
Nethescerial, mais kézako ? Obscure formation hellénique ayant à son actif deux démos, deux splits, un album et le présent EP. Grecs certes mais infiniment plus proches de pointures à la Emperor ou Limbonic Art que de leurs frères Rotting Christ ou que les succubes d’Astarte. Le décor est posé. En ayant évoqué les nordiques, je dessine d’un seul coup d’un seul la musique jouée par Nethescerial, à savoir un black métal symphonique froid et ultra rapide. Mais qui dit symphonique dit bien trop souvent saturation étouffante, naturelle car due au genre. « Qvorum » ne déroge pas à la règle. Son écoute en devient très rapidement pénible, poussant l’auditeur dans ses retranchements. Les compositions, de part leur « trop-plein » sont difficilement appréciables. Et pour cause … Avec une ossature toujours variant entre le black et le death, l’ensemble devient fragile tant l’hésitation est patente. Avalanche de blast, de riffs tranchants, de claviers tantôt symphoniques tantôt électroniques … Le tout accablé par une voix monocorde. Trop trop trop … ça part dans tous les sens. A tel point que mon oreille interne a été affolée et mise à bien rude épreuve. J’ai perdu tout sens de l’équilibre dans ce déversoir musical animé de spasmes désordonnés. Que dire alors quand on voit que la reprise qui vient clore cet EP n’est autre que celle de (tenez vous bien) … de « The Robots » des Kraftwerk ? Le tube des pères de la musique électronique revu et corrigé façon black/death brutal … il fallait oser. Si perturber l’auditeur était l’ambition des grecs, objectif atteint. Et dire que leurs démos et leur album avaient reçu les félicitations de la presse spécialisée … « Qvorum » est un bien étrange EP, qui semble avoir le cul entre de nombreuses chaises. Psychotique à souhait. D’un chaotique sans borne. L’antre du carnage. |
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