SHADOW
Forever Chaos [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 45.22
Style : Heavy/Death Mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.spinefarm.fi
  Contact groupe : http://www.spinefarm.fi/showband.php?id=109
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 août 2008 , réalisée par Black.Roger
   
CHILDREN OF BODOM avait innové en son temps avec son heavy/black pour mettre tout le monde d'accord avec un bon branleur de manche heavy en mélange avec du métal etrême. Les Japonais de SHADOW ont tout compris et nous proposent cette fois une démarche similaire avec du heavy mixé avec du death-metal. Mais qui sont ses samouraïs de la six cordes avec Tokiko, la demoiselle qui nous envoie ses "growls" à la figure ? SHADOW débute en 1993 avec Yoshio "Cain" Kubu (basse) qui réussit à stabiliser un line-up en 1997 et sort une première démo avec un chanteur de session. Premier album ensuite en Mai 2001, intitulé sobrement "Shadow", puis séparation et reformation pour nous présenter "Forever Chaos" en cette année 2008, le CD devrait sortir en Septembre prochain si tout va bien.

D'entrée de jeu nous savons tout de suite où nous mettons les pieds (les oreilles pardon !). Les nippons montent à l'assaut avec un heavy déconcertant de facilité, très technique avec des soli arrivant en nombre et qui nous submergent, lorsqu'arrive la voix death de la chanteuse pour nous rappeler que les musiciens donnent dans le death-mélodique. Ce death qui nous ramène aux groupes Suèdois de ce style dans les 90's évidemment. Pratiquement toutes les compositions suivent le même schéma, duos et duels de guitares hevy-speed, passages plus death bien "riffus" quand même avec moins d'aisance, et puis ce chant qui ne révolutionne pas le style (n'est pas Angela Gossow qui veut) mais qui passe assez bien au final.
Mais, car il y a souvent un " mais "dans les chroniques, les 45 minutes de cette cavalcade époustouflante de heavy à la sauce death, même avec son côté mélodique splendide et ravageur, n'arrive pas à tenir la distance car la lassitude du "trop entendu" se fait sentir au bout d'un moment durant l'écoute.

Les amateurs insatiables du style vont se régaler à juste titre car tout ici est de qualité, alors pourquoi s'en priver. Laissez vous emporter par ces compositions, peu recherchées au final, mais qui vous feront un bien immense en vous déconnectant de toutes musiques actuelles comportant des plans un peu trop tordus et déstructurés.







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