SVARTAHRID
Malicious pride [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 47.58
Style : Black metal
  Infos :
  Contact label : http://soulsellerrecords.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/svartahrid
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 17 août 2008 , réalisée par AVALON
   
Voilà un autre groupe de black metal qui a été crée durant la pleine période de gloire du mouvement black - soit ici en 1994, en Norvège, part deux membres du plus célèbre MACTATUS.
Oui, vous ne vous rappelez pas pour certains, mais à cette période là, certains adeptes du mouvement brulaient les églises, tuaient les homos, et profanaient les tombes, « mode » que le groupe n’a pas non plus voulu manquer (ce avec du retard puisque les faits se sont passés en 2003), vu que l’ex bassiste (avec ses potes) a décapité dans un cimetière quelques cadavres et a purgé quelques années de prison…

Groupe plutôt méconnu du public – au dehors des "faits d’hivers" norvégiens, celui-ci avait pourtant attiré mon attention lors de son premier album via Napalm rec, en 1999 avec le superbe « Forthcoming storm », un album de black épique, grandiloquant, où une multitude d’influences venaient faire leurs apparitions tels que le piano, le blast, le mid tempo, le chant démoniaque, les hymnes viking, du synthé, etc. Un album varié et guerrier, qui n’a pas eu malheureusement son équivalent sur les albums suivants, plus communs.

Pour ce quatrième opus, on trouve le trio des grands jours (istar, forn et nidgrim), une pochette carrément « bateau » pour un groupe de black norvegien : zero pointé pour l’inspiration et l’imagination. Coté production, c’est du lourd, les guitares (assez aigues) sont en premier plan et vu qu’elles font un travail vraiment grandiose, le choix a été judicieux. Dommage pour la batterie recalée au fond de la salle (c’est le lot des batteurs !).
Alors, grand ou petit album ? Et bien « les deux mon’nveux ». On retrouve ici ou là les ambiances un peu atmosphériques que l’on avait sur « Forthcoming storm », avec du synthé en arrière plan (et qui n’envahit jamais) fort bien dosé. Mais bon, ce qui devait arriver arriva, Svartahrid est passé à l’étape supérieure, a délaissé l’ouverture musicale, et le guerrier viking « bon enfant » de 1999 est devenu un homme maintenant, avec sa force, sa rage et sa haine. Il peut désormais combattre à armes égales les plus grands noms du black metal. La musique c’est radicalisée, avec beaucoup moins de mid tempo pour laisser place à un rythme effréné, non pas insufflé par la batterie qui ne blaste pas tant que cela (mais use plus de la double), mais insufflé par des riffs speed à la guitare, des riffs carrément dévastateurs. Certes, parfois, on a un léger break qui ralenti mais la sauce remonte très vite quelques seconde après. Le chant également s’est considérablement musclé, pour un chant profondément haineux, se laissant carrément aller jusqu’aux fausses notes mortuaires.

Le souci de cet album (qui pourtant est le meilleur depuis « Forthcoming storm » ) ? Les titres sont très bien exécutés, c’est violent, rapide, avec des petites touches viking, mais il n’est ressort aucune âme et aucun titre « phare ». Je sais bien que ce n’est pas la vocation d’un groupe black de faire dans le titre « hit » ou « phare », mais ces 10 titres se ressemblent bien trop pour n’en retirer qu’un seul. Alors ok, cela va surement faire plaisir aux fans de black à tendance brutal, mais va également frustrer les amateurs d’hymnes viking et d’ouvertures musicales, comme ont réussi à les faire Enslaved ou même Helheim.

De la violence, de la rapidité, de la testostérone, de la haine, ami guerrier tout de noir vêtu, qu’attends-tu pour prendre les armes et partir à la chasse en haut de ta montagne enneigée ? La dame a faim et s’impatiente…







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE