GERNOTSHAGEN
Märe aus wäldernen hallen [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 51.18
Style : Black pagan
  Infos :
  Contact label : http://www.trollzorn.de
  Contact groupe : http://www.gernotshagen.de http://www.myspace.com/gernotshagenmusik
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 août 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Gernotshagen…Gernotshagen…mais si ! cette fois, ça y est ! merci au label de nous avoir fait parvenir en même temps les deux albums du groupe, une initiative qui permettra de faire un comparatif évolutif des sonorités développées par les allemands entre leur début en 2002 et ce « Märe aus wäldernen Hallen » cinq ans plus tard.

Avis aux fans connaissant déjà le groupe par l’intermédiaire de « Wintermythen », le groupe, en un quinquennat, a su évoluer et accomplir des progrès remarquables ! Terminé le black atmosphérique aux plages de synthés gavantes, place à des compositions aujourd’hui bien construites, variées, tirant désormais plus vers le drakkar et les boucliers que vers l’autel de pierre cérémonial. Sans pour autant renier ses premiers amours, Gernotshagen conserve sous le coude une base de black énergique, en particulier avec ce chant agressif toujours en réussite mais dont le timbre partage la vedette avec des lignes plus « grondées », et des intermèdes façon hymne du scalde (« Märe aus wäldzeren hallen ») et des chœurs épiques.
Toujours présents, les synthés sont employés avec plus de parcimonie, et les guitares sont ainsi mises en avant, aussi bien au niveau des solos que des rythmiques combatives. Agrémentées d’éléments acoustiques, les compositions s’envolent régulièrement vers un pagan enjoué, se parant de mélodies, de vraies intro, de belles transitions ; le groupe parvient même à créer de véritables « tubes », à l’image des refrains d’un « Dem skirnir zu ehren », tout le monde y danserait.

Que de travail ! en quelques années, Gernotshagen est tout simplement parvenu à corriger toutes les imperfections dommageables à leur première réalisation, proposant une œuvre mature, jouant entre les atmosphères d’un black glacé et les feux de camps des guerriers. Les quatre feux rouges passent au vert, les allemands peuvent monter un moteur sur leur drakkar, et partir tout droit sur cette belle lancée.







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