SKULL FUCKED
THE FRENCH UNDERGROUND SERIES n.3 [ 2004 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : http://skullfuckedprod.free.fr
Style : death metal
  Infos :
  Contact label : http://skullfuckedprod.free.fr
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE

TECHNIQUE

PRODUCTION

EMOTION

  Chronique : 2004 , réalisée par
   
Troisième compilation pour ce label français déjà bien connu dans l’underground. Grâce à elle, ce n’est pas moins de quinze groupes français que j’ai eu le plaisir de découvrir pour certains ou de retrouver pour d’autre. La lettre jointe à cette compil’ précise que « Skull Fucked estimait que ces quinze groupes n’avaient pas le support qu’ils méritaient ». Car en effet, ces groupes sont tous de qualité.

La compilation ouvre avec un titre de Absurdity. La musique du groupe est très directe et tend vers des influences power métal et heavy. C’est le genre de morceau idéal pour figurer sur une compilation : direct, puissant… Bref, on est tout de suite emballé. On retiendra de ce titre une bonne production et un chanteur à la voix profonde.
Un titre d’Anorexia lui succède. La production est un peu moins bonne. Mais force est de constater que la qualité musicale est présente. Le groupe officie dans un death plus traditionnel, avec des parties thrash bien senties et une alternance très marquée entre les voix hurlées et grognées.

Puis, nous avons droit à quatre titres de Dark Mutcer sur la même piste. Ce n’est pas très pratique, mais on s’en accommode. Le groupe nous joue un death/grind de bonne facture. La production est assez moyenne, disons comme une démo d’assez bonne qualité. J’ai surtout retenu le jeu atypique du batteur.

C’est au tour de Deep Vein de nous asséner son death/thrash old school puissant. C’est le genre de musique qui vous remet d’aplomb. Le groupe n’a pas peur d’explorer de nouvelles sonorités et arrive à se créer une certaine originalité. D’autant que la production est bonne.
Puis la lourdeur du death old school de Dislocation s’impose à nous. Mais au lieu d’un titre, c’est un medley de trois titres que nous propose le groupe. On peut ainsi se rendre compte de la diversité musicale de ce dernier. Et quelle surprise lorsque les quelques notes de violon se font entendre ! Un groupe qui recèle nombres de surprises…

Gastrick Burst nous offre ensuite deux titres de leur death/grind (ou comme ils l’appellent, leur « death guinguette plutôt brutal ») agrémenté d’une pincée de délire. C’est plutôt bien exécuté et bien produit. A ranger à côté de gronibard !
On change de genre avec l’intro lugubre de Hemafrost. Mais des samples de films gore se font bientôt entendre, et on retombe en terrain connu avec les premières notes de guitare. Le death mélodique de Hemafrost teinté de hardcore fait des merveilles. C’est une musique très fluide dotée d’une bonne production.

Vient ensuite Heresy et son death influencé old school. C’est du très bon et on en redemande. Et le son sert parfaitement ce style musical.
Le morceau des héritiers de la haine aurait mérité une meilleure production. Leur death old school avec quelques influences black métal (c’est mon opinion, désolé si je blesse…) gagnerait à être plus connu.

Puis, c’est au tour d’Horrid Flesh de nous éblouir. Le groupe nous propose un thrash/death de qualité, incorporant parfois quelques éléments « black » du meilleur effet.
Manslaughter, malgré un son approximatif, nous séduit (pardon… nous file une méchante claque !) avec son death mélodique. Le chant en français parfois clair et les riffs, tantôt techniques, tantôt bien « gras » participent à l’originalité du groupe.

Peach Her nous balance du gros son dans les oreilles. Nous avons droit à trois titres de leur death carré, nourri de nombreux breaks, qui penche parfois dans un registre plus « hardcore ». Un groupe à suivre…

Psychobolia nous propose ensuite son death old school. La production est plutôt bonne et la musique ne manque pas de bonnes idées.
Puis, l’intro composée de chœurs de Start of the End se fait entendre et se charge de nous déconcerter. Elle laisse place à un death assez lourd et lent, qui tend parfois vers le doom. Un très bon morceau.
Enfin, Trepan’Dead se charge de nous achever avec deux morceaux de leur death/grind. La production est assez moyenne et la musique assez basique, mais malgré tout, c’est très bien exécuté, et l’on écoute avec plaisir.

Cette compilation renferme quinze groupes au styles bien différents mais aux talents certains. Tous ne vous plairont peut être pas, mais je pense que chacun peut trouver son bonheur. N’hésitez donc pas à vous procurer cette compilation.







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