MYSTERIA
Temple Of The Scorn [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 49.59
Style : Death metal
  Infos :
  Contact label : http://www.paganrecords.com.pl
  Contact groupe : http://www.mysteria.pl/ http://www.myspace.com/mysteriatempleofthescorn
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 06 août 2008 , réalisée par Oceancloud
   
Mysteria est un jeune groupe polonais qui n'est pas vraiment jeune en fait. Le début de son histoire remonte en 1996, sous le nom de Misteria. Deux albums et quelques années plus tard, le groupe implosa et donna naissance à deux nouvelles entité, dont celle qui nous intéresse aujourd'hui, sobrement renommée Mysteria. Avec un Y, oui. Cette année, le nouveau "ex-ancien groupe" sort son premier essai sur Pagan records. Seront ils à la hauteur de la réputation de leur illustres compatriotes Vader ou Behemoth?

Mysteria ne perd pas de temps pour nous plonger dans son univers entre death et thrash, saupoudré d'un zeste de technique, d'une cuillère de mélodie et de quelques agréments piochés ça et là. Pour faire simple, Mysteria pourrait se présenter comme un mélange de Behemoth, Morbid angel et Cannibal corpse « thrashisé ». Le song writing se veux plutôt recherché et varié, apportant de multiples (mais pas trop nombreux non plus) changements de rythmes et d'ambiances. Je dirais que chaque composition a tendance à pencher d'un coté ou de l'autre de la balance: « Undying » ou « Pestilence of mind » se veulent résolument death, tandis que « New nation (we are) » ou « Cold generation » optent plus pour le thrash, avec incursion de chant clair (qui m'évoque Chuck Billy de Testament et un autre groupe dont le nom m'échappe). On peut aussi retrouver par ci par là des éléments hardcore, melodeath ou black.
Mysteria tente finalement de réunir avec plus ou moins de bonheur toutes ses influences, on gagne en variété ou on perd en homogénéité, selon le point de vue de l'auditeur. Rien de révolutionnaire, loin de là, mais pour moi cela reste bien fait et dans l'ensemble relativement intéressant, même si quelques longueurs ne sont pas évitées.

Les polonais se revendiquent même des influences folk...que l'on attend jusqu'à l'avant dernier titre, surprenant morceaux acoustique pseudo-épique-viking-bourré, qui arrive presque comme un cheveu sur la soupe après 40 minutes de metal burné. Le dernier morceau ressemble lui à un boeuf entre potes le soir au coin du feu sur une plage de Vendée. Anecdotique. Presque autant que la production de l'album d'ailleurs, qui anéantit toute l'énergie des musiciens. Si le mixage est très bon, laissant la place à chaque instrument, le son des guitares est lui parfaitement plat, sans puissance aucune. Pourtant, les zicos se donnent et on sent du potentiel sur leurs compositions...

Finalement, « Temple of the scorn » semble ne pas vraiment trouver sa direction, à se chercher une identité dans le mélange des genres malgré un songwriting de qualité et une mise en place solide. Reste à gonfler le son de gratte et se défaire des influences. J'écoute encore une fois, je dis joker, et j'attends la suite.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE