EMPIRE AURIGA
Auriga Dying [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 37.14
Style : Black Ambiant Indus
  Infos :
  Contact label : http://www.moribundcult.com
  Contact groupe : http://empireauriga.we.bs http://www.myspace.com/empireauriga
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 30 juillet 2008 , réalisée par Decembre
   
Les sirènes retentissent, un monde qui s’écroule. Depuis « Auriga », leur constellation reculée, les énigmatiques membres d’Empire Auriga signent un amer constat : flash sur notre planète terre. De la constatation, du désespoir et de la haine, ils esquisseront tout du long de leur album-concept leur vision post-apocalyptique du monde.
Principalement axée sur l’ambiant, la musique de l’album nous laissera maîtres de son interprétation. Ainsi le voyage est encore moins tangible, les contours bien qu’ultra sensibles ne sont patents que dans l’état léthargique dans lequel nous mettra « Auriga Dying », l’imagination prend vite le dessus...

Fondamentalement annihilateur, les vapeurs se dégageant de l’album visent à aspirer la moindre cellule de vie osant encore bourgeonner en nos demeures. La fournaise aspire les restes insolents et grouillants de vie pour les conditionner. Cautérisation impossible. Tout se consume dans un foyer où les cendres tournoient dans une infâme nécropole. Plus aucun espoir n’est autorisé. Seule l’angoisse prend le dessus. Incandescente, la poussière nous rend aveugle. Seule la désolation s’avère être l’architecte.
Sur une trame black métal grésillante et assourdissante, le duo que compose ce projet complète le kaléidoscope de ses influences par des collages sonores industrial old school et des ascendances martiales ambiant. Pour citer des groupes, on peut évoquer Death In June, Current 93, Burzum, Leviathan... Si l’on hésitera à critiquer le léger manque de cohésion entre les morceaux composant cet opus, on pourra facilement l’excuser en l’appréhendant comme différents chapitres de ce mirage mystique. Un album un peu trop court pour être considéré comme littéralement achevé et apprécié comme il se doit, regrettable.
Avec un chant qui oscille entre la résignation et la colère, Auriga Dying est la Bande Originale de la Fin du Monde et peut-être l’horizon d’une nouvelle ère ? Effrayant.

Merci à Moribund Records pour cette trouvaille. En proposant un album musicalement différent de ses habituelles productions, peut-être que l’excellent label participera à la vulgarisation de l’ambiant/indus dans le paysage encore trop fermé du black métal pur et dur...







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE