PLEASUREDOME For Your Personal Amusement [ 2008 ] |
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Durée : 43.30 Style : Rock FM |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 25 juillet 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Des musiciens de renommée internationale, des collaborations avec des sommités de la musique, des millions d’albums vendus, des centaines de tournées et autant de fans en délire (dixit la revue de presse) et pourtant combien sont ceux d’entre vous qui pourraient nous parler de Pleasure Dome ? peu sans doute, car tout simplement, ce groupe US possède autant de liens avec le monde du métal et de l’underground que Deicide n’en possède avec l’industrie du Hip-Hop. Il parait donc étrange de recevoir un album de cette teneur, qu’importe, puisque le voici, autant en raconter son histoire. Celle ci commence en 2008, lorsqu’un étrange savant hirsute blasphémant des « noms de Zeus » vint présenter à notre infortuné héros du jour sa nouvelle création : « Ceci est un disque laser, il est nommé « For your personal amusement ». Mais attention, placé dans un lecteur, il risque de déclencher des effets étranges encore non étudiés ». Pourtant, au lieu de saisir le dernier Swallow the Sun, notre héro glisse par mégarde l’album de Pleasure Dome dans la platine, et dans un éclair tourbillonnant, le voici téléporté en plein cœur des années 80 ! Un coup d’œil par la fenêtre, pas de doutes, SOS fantôme est à l’affiche, et les métalleux se promènent dans les rues vêtus de léopard avec des choucroutes frisées sur le crâne. Pleasure Dome constitue tout simplement un mode de voyage dans le temps, avec son chant au timbre proche d’un Phil Collins (« Who will save the world »), ses fonds de synthé et son rythme typiquement rock FM, pour un rendu proche également d’un glam rock nostalgique. Avec des refrains propulsant tout droit les compositions au rang de générique de fin de films (pourquoi pas Top Gun ?) Pleasure Dome accompli le miracle de pouvoir reconstituer à la perfection des sonorités vieilles de 20ans, faisant fi des progrès techniques actuels. « You’re the one and and only, yeah baby », en intensité, voilà qui ferait passer le dernier Bon Jovi pour le nouveau Marduk. Malgré une pochette à la conception douteuse, la production est taillée sur mesure pour ce genre musical et le titre tient toutes ses promesses. Des petits sursauts avec des titres plus rocks et plus lourds dans les associations basse/rythmique (« The aura that surronds you », « Always tomorrow », « I won’t cry ») donnent un peu de relief aux mélodies qui aplanissent l’album mais qui pour le coup font encore voyager plus en arrière dans le temps. Sans oublier les petits solos suraigus tombés du ciel, qui rappellent toutefois que certes, les musiciens ne sont tout de même pas des manches (à voir avec les excellentes parties basse sur « Return to zero »), mais qu’ils font de la musique comme on n’en fait plus. Et c’est tant mieux ? les nostalgiques de toute une époque sauront mieux y répondre et se faire un avis. En appuyant sur « Stop », de nouveau un tourbillon se forme, un rapide coup d’oeil aux environs : le lecteur DVD est réapparu, et de la techno gueule par les fenêtres des voitures du voisin d’en face, nous sommes bien revenus en 2008. Ouf ! quoique…il n’y a pas que du bon en 2008...Mais bref, dans tous les cas, l’avertissement est lancé de vive voix à tous les curieux qui seraient malgré tout tentés par « For your personal amusement ». |
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