GUITARSNAKE One Life Is Not Enough [ 2008 ] |
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Durée : 27.32 Style : metal/rock instrumental |
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Chronique : 23 juillet 2008 , réalisée par Oceancloud | ||||
Mon premier a fait ses premières armes musicales à la trompette à l'age de six ans, mon deuxième a fait plus tard de brillantes études de cuisine, mon troisième est un guitariste encore méconnu qui devrait rapidement gagner ses lettres de noblesse. Mon tout vient de sortir presque tout seul son premier album auto produit...aussi court que bon. Nicolas Notarianni, alias Guitarsnake, est donc le principal protagoniste de « One life is not enough ». Composition, interprétation, arrangements, production, promotion...effectivement, on se demande si une seule vie suffirait à tout achever. La preuve que oui, puisque son premier album auto-produit est bel et bien dans les bacs. Baigné depuis son enfance dans ce que la guitare heavy/rock a fourni de meilleur, Nicolas nous offre aujourd'hui un premier album de très grande qualité, avec suffisamment de feeling et de personnalité pour se détacher de la masse. Les 7 compositions qui forment cet opus peuvent être rapprochées de ce que faisait Joe Satriani à l'époque de « The extremist », mais dans une veine plus émotionnelle que démonstrative. Guitarsnake possède en effet un touché extrêmement fluide, plein de sensibilité et semble être constamment à la recherche de la note juste. Point d'exploit technique, les notes ici sont précieuses et se doivent de s'enchainer dans la discipline, toujours au service de la musicalité. De « I have a dream », tout en lead mélancoliques sur riffs métalliques, à « Silvian », semi ballade aérienne et caressante, en passant par le très rock « On the road » où Victor Lafuente vient rivaliser de feeling avec Nicolas, chaque titre apporte sa pierre à l'édifice, créant un univers musical riche et cohérent. Les arrangements sont aussi très soignés, Nicolas n'hésitant pas à agrémenter ses titres de discrets mais essentiels effets électroniques, qui habillent de fort belle manière la musique. Mais (parce qu'il y a un mais), je dirai que les influences sont encore trop présentes dans l'écriture et dans le jeu, on reconnaît trop souvent des sonorités ou des plans déjà explorées par les grands anciens (la très mélodique « If », dédicacée à Joe Satriani, dépasse presque le cadre de l'hommage...). Rassurez vous, pour un premier jet, ce disque est tout de même fort plaisant et on découvre avec grand plaisir la personnalité de Nicolas Notarianni au fil de 27 petites minutes qui passent décidément trop vite. Si sa cuisine est aussi bonne que sa musique, j'attends l'invitation avec impatience. |
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