NEURAXIS The Thin Line Between [ 2008 ] |
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Durée : 47.41 Style : Brutal Death Technique |
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Chronique : 22 juillet 2008 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
Quelle claque monumentale pour ce début de l’été. Depuis plusieurs mois, je cherche à me mettre sous la dent un album de Death Metal réellement brutal, innovant et musical (si, si, vous allez voir), et bien j’ai l’impression de tenir avec « The Thin Line Between » la perle rare. De toute façon, avec Neuraxis on est habitué à la qualité : 14 années d’existence, les plus grands noms de la scène québécoise souvent derrière les manettes (cf. Jean-François Dagenais) et surtout, en haut de leur CV, une référence passée qui avait fait grand bruit en 2005 ; j’ai nommé le cataclysmique « Trilateral Progression. » Je redoutais un peu la découverte de « The Thin Line Between » car j’avais peur qu’ils surenchérissent dans la complexité et la technicité par rapport au précédent album. Il est évident que s’ils s’étaient entêtés dans cette voie, la musique de Neuraxis se serait essoufflée. Mais la bande des joyeux Québécois a été suffisamment inspirée pour changer son fusil d’épaule. En effet, si certes l’album reste d’une très haute volée technique, Neuraxis a inséré dans ses compositions plusieurs passages mélodiques – assez traditionnels même. On s’en rend compte dès l’ouverture du disque, sur le titre « Darkness Prevails », par exemple, qui est l’un des moments forts de l’œuvre, ou sur « The All and The Nothing » et ses riffs mélodiques quasi Maiden-iens ! La musique reste brutale, naturellement, mais elle est aussi presque… belle… Le mot peut paraître inadapté, mais l’écoute de « The Thin Line Between » exerce sur moi une attraction particulière… un peu lunaire. Ils sont peut-être arrivés à cette improbable alliance en gardant une approche humaine dans un style Death Metal qui l’est – il faut bien l’avouer – de moins en moins. Pas aussi froid et mécanique que la plupart des formations de la scène en question, moins mathématique, et donc, jamais « chiants. » Plus surprenant encore ; les longues introductions entièrement acoustiques de certains morceaux (« Wicked » et surtout la magnifique entrée en matière de « The All and The Nothing », avec les doigts qui craquent sur les cordes) offrent un contraste intéressant avec d’autres facettes plus modernes du disque (son de batterie, ou même pochette…) Il n’y a aucun remplissage sur ce disque ; la moindre partie est justifiée et les quelques 47 minutes de l’album sont remplies de plein de riffs judicieux qui changent presque toutes les 40 secondes ! Faites le calcul : une vraie usine à idées ! En résumé : un très bon disque que je vous conseille de découvrir au casque. Ainsi vous n’en perdrez pas une miette et apprécierez de façon optimale la recette de « The Thin Line Between » : excellentes lignes de guitare – voix plaisante en guise d’accompagnement – excellentes guitares – solos hyper mélodieux de folie – riffs entêtants… Chaudement recommandé ! |
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