JAMES LABRIE Prime Cuts [ 2008 ] |
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Durée : 57.39 Style : Rock/Metal progressif |
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Infos : | ||||
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Chronique : 22 juillet 2008 , réalisée par Oceancloud | ||||
Qu'on aime ou pas Dream theater, personne ne peux nier que ses membres sont 1) d'excellents musiciens 2)de vrais passionnés 3)de gros bosseurs. Ils le prouvent d'ailleurs fréquemment dans des groupes parallèles, de escapades solos, ou de simples apparitions discographiques ou scéniques. Leurs différents travaux ont pour la plupart un dénominateur commun: le label Magna carta, spécialiste progressif qui nous offre régulièrement de petites compilations dédiées à chacun de ses artistes, sous le nom de « Prime cuts ». Après le tentaculaire Mike Portnoy et le chauve aux douze doigts Jordan Rudess, c'est au tour de la voix de Dream theater, James Labrie d'avoir droit à son propre « Prime cuts ». Au menu, 10 titres issu de la discographie Magna cartienne du monsieur. Et en une petite dizaine d'années, sieur James a été plutôt productif, il faut bien le dire. Tout d'abord, les incontournables deux premiers albums de Mullmuzzler, son principal projet solo dont 5 titres sont présents ici. On s'aperçoit vite que le répertoire de ce groupe est très varié entre un rock/metal prog relativement classique, parfois proche du style plus heavy de DT «(His voice »), mais ponctué de moments de folies instrumentales et d'expérience sonore comme sur « As a man thinks » qui lorgne du coté d'un rock fusion ou James nous offre un essai orienté funk/soul/hip hop (je ne maitrise pas vraiment ce genre de styles, il y en a bien un des trois qui conviendra). On aime ou on aime pas, mais l'interprétation est réussie, c'est indéniable. Les capacités vocales de James Labrie s'illustrent déjà de fort belle manière sur ces 5 titres, et son goût pour l'hommage appuyé (parfois décrié chez Dream theater) se retrouve dans « Shores of avalon », titre ouvertement inspiré par les cultes The cult (c'est facile), jusqu'au chant qui se calque sur le style de Ian Astbury. Sur « Red barchetta », issu du tribute à Rush, James fait encore des prouesses pour coller au plus près des envolés de Geddy Lee. Un autre morceau tribute, dédié à Emerson, Lake & Palmer, voit James évoluer dans un registre purement rock prog 70's avec son lot de délires instrumentaux et de maitrise technique exacerbée. Pour ne pas oublier ses contributions à des « all-star band », deux titres d'Explorer club, le super groupe monté par des membres de Magellan, sont présents sur le disque: « Vertebrates » (qui bizarrement ne parvient pas à décoller...) et le bien heavy « No returning ». Pour finir, « This time this way » est issu de l'opéra rock « Leonardo: The aboslute man », titre bien pompeux, mais très accrocheur ou James campe le personnage de Leonardo avec un certain panache. Par respect pour les apprentis musiciens, je passerai sous silence l'impressionnante brochette de virtuoses qui accompagnent le chanteurs sur ces 10 compositions. La fine fleur du progressif moderne...(allez pour le plaisir: outre les 4 complices de DT, on croise dans le livret les noms de James Murphy, Sean Malone, Terry Bozio, Marty Friedman...je sais c'est dur). En bref, ce énième « Prime cuts », même si l'excellent côtoie le dispensable est une fort belle compilation, idéale pour découvrir la carrière extra-Dream theater de James Labrie. Les réfractaires ne seront probablement convaincus, mais ceux qui apprécient le chant de James Labrie dans le théâtre du rêve seront forcement aux anges en découvrant un peu plus l'étendue de ses talents. |
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