SUPERBEATNIK
No Hand Hold [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 23.45
Style : Stoner/punk rock
  Infos :
  Contact label : http://www.head-records.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/superbeatnik
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 18 juillet 2008 , réalisée par Oceancloud
   
Si l'on imagine les beatnik comme des gens passablement calmes, voir léthargique, que penser d'un super-beatnik? Contre toute logique, celui qui nous intéresse aujourd'hui déborde d'énergie et nous replonge dans une vision brute de la musique, sans prise de tête et sans concession.
« No hand hold » est le genre d'album coup de poing que l'on se passe le matin pour se réveiller. Aussi court (à peine 23 minutes!) qu'efficace, cet album est une sorte convulsion rock'n'roll, issue de la rencontre entre le stoner le plus gras et un punk/hardcore déchainé.

Essayez d'imaginer ce que donnerait un mélange quelque part entre le son de Black sabbath et la puissance de Motorhead, avec une louche de folie à la MC5. Cette description est certes approximative mais permet de se faire une idée assez juste de l'univers de Superbeatnik. Les neuf compositions toutes plus énervées les unes que les autres filent à cent à l'heure, à l'image du zing qui orne la pochette, sans tourner en rond et en procurant un grand plaisir à l'auditeur. La production est lourde et grasse comme un Burger king, les vocaux sont juste saturés et sous mixés comme il faut. Une prod parfaitement rock'n'roll et idéale sur cet album... Les 70's sont là, entre nos oreilles, et Superbeatnik réussit à nous asséner en 23 (trop courtes) minutes une leçon de rock'n'roll/punk sauvage. Et à la vue de l'énergie dégagée sur disque, je n'ose imaginer l'effet que doivent avoir ces morceaux en live.

Totalement anachronique, « No hand hold » transpire le rock'n'roll brut de décoffrage, tel qu'il sonnait il y a trente ans. Et ça donne finalement une sorte de coup de fraicheur salvateur, en nous changeant un peu des super-prod quasi hollywoodiennes cliniques et froides qui déferlent sur nos platines à longueur d'années en oubliant souvent quelques principes fondateurs du rock: le fun et la spontanéité. Alors, let's rock! Yeaaaaah!







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE