DECAYING PURITY
Phases Of Dimensional Torture [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 36.22
Style : Brutal Death-Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.grotesquemusic.com
  Contact groupe : http://www.decayingpurity.com http://www.myspace.com/decayingpuritytur
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 02 juillet 2008 , réalisée par Black.Roger
   
Le brutal death-gore US a fait des émules jusqu'en Turquie où le groupe DECAYING PURITY officie depuis quelques années. les bouchers d'Istamboul après avoir sorti une démo 3 titres en 2006 leur permettant de tourner localement, signent avec le label Espagnol Grotesque Productions. Le fruit de cette collaboration arrive maintenant dans notre lecteur CD sous la forme d'un album de 12 titres intitulé "Phases Of Dimensional Torture", tout un programme !

L'artwork de la pochette est l'oeuvre de Jon Zig (Disgorge, Suffocation, Deeds Of Flesh, Severed), et nous interpelle quant au contenu du CD. En tant que chroniqueur, j'apprécie également le petit dossier de présentation, bien documenté, qui y est joint. Le contenant étant à la hauteur, examinons maintenant le contenu. Une petite intro samplée, nous jette bien vite dans le bain. ici nous n'allons pas écouter de la musique champêtre mais quelque chose de bien brutal et dérangeant. Les compositions se suivent et se ressemble toutes suivant le même schéma. Bruitages de tortures, exécutions, décapitations et autre joyeusetés au démarrage, et ensuite c'est trop souvent "boum-boum" avec une batterie qui fait "tac-tac" dans le lointain, car nous avons une production assez mauvaise.
Bien entendu la voix à la CANNIBAL pousse ses "grunts" sur fond d'ultra-basses à la MORTICIAN, et puis quelques distorsions viennent renforcer un certain climat gore et morbide. En fait nous avons 36 minutes de mauvais DISGORGE ou de DEEDS OF FLESH très moyen. Toutes les compos défilent dans notre tête avec une linéarité propice à une certaine lassitude qui s'installe progressivement durant l'écoute de la galette.

Ce n'est pas mauvais, mais seulement bien moyen, avec par dessus le marché quelques approximations ressenties aux niveau des guitares.
Bref, ce n'est pas encore aujourd'hui que nos jeunes Turques vont révolutionner le style, il y a des idées mais le reste ne suit pas. Si vous êtes collectionneurs acharnés dans le rayon boucherie vous pourrez vous procurer cet opus, sinon gardez vos euros au fond de la poche.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE