BENSOUSSAN Matris Futuor [ 2008 ] |
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Durée : 24.59 Style : Hardcore |
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Chronique : 24 juin 2008 , réalisée par GOHR | ||||
Formé par quelques musiciens des « Tambours du Bronx », BENSOUSSAN musicalement n’a plus rien à voir avec ces derniers. Plutôt qualifiable de NY Hardcore made in France, le groupe suit les mêmes traces que son compatriote ONESTA, à savoir en proposant une musique violente et très accrocheuse. La comparaison avec ONESTA doit d’emblée être nuancée, bien que comme ces derniers MADBALL semble la première influence. La première différence avec ces derniers est que BENSOUSSAN possède des influences métal beaucoup plus marquées. La plupart des chansons possèdent d’indéniables influences Thrash-métal old-shcool. Par exemple, sur une chanson comme « Absolute Bastarde » la rythmique et le jeu de grosse caisse ne seraient pas sans évoquer un bon vieux SLAYER. A part ce genre d’éléments, le groupe est très majoritairement dans un registre Hardcore, quoique sur certains plans des relents Punk se font entendre. C’est-à-dire que les morceaux sont courts (en général aux alentours de deux minutes trente) et misent avant tout sur l’efficacité. Les incontournables rythmes syncopés sont fréquents et sont contrebalancés par des passages plus extrêmes, toujours étudiés afin d’être accrocheurs. C’est-là d’ailleurs, que réside une grande qualité du groupe : l’accroche est incessante, il ne se répète jamais. Chaque chanson reprend plus où moins les mêmes éléments, mais chacune possède une tension ou une mélodie propre, par exemple un titre comme « In gold we trust » joue pas mal sur la lourdeur tandis que « Bensoussan », plus punk, sera une incitation clair au mosh pit. Le fait que l’album ne se répète pas est aussi dû à la qualité des riffs, souvent simples mais extrêmement pêchus, comme c’est le cas dans « Some reasons ». La basse tient aussi son importance, puisque assez présente, elle contribue à la fluidité de l’album. Les lignes de chant sont également étudiées afin d’aller en ce sens. Tantôt hurlées, tantôt plus rappées elles ont une intéressante valeur rythmique et contribuent à cette violente énergie qui ne nous lâche pas pendant les vingt-cinq minutes d’écoute. Notons une prise de risque de la part du combo qui nous propose la reprise de « J’ai vu » de NIAGARA, version intéressante mais qui ne deviendra certainement pas culte pour autant. Enfin, le groupe offre en prime une piste vidéo de la chanson En conclusion « Matris futuor » est un bon album de Hardcore. Bien dosé, coloré et puissant, la musique de BENSOUSSAN va droit au but sans faire dans la finesse. Rappelons-là qu’il s’agit seulement du premier album du groupe, il semble donc que BENSOUSSAN ait un intéressant potentiel. |
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