TEARS OF OTHILA Renaissance ! [ 2008 ] |
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Durée : 60.00 Style : Dark folk |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 20 juin 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
En matière de métal, l’Italie possède la particularité de faire découvrir aussi bien les meilleurs groupes que les pires ; et si la scène demeure encore peu représentée, il réside cependant dans ce pays une certaine culture dark folk (Foresta di Ferro, Camerata Mediolanense…). Tears of Othila rompt les traditions d’un style underground pour exposer, pour notre plus grand plaisir une musique tout droit tirée de l’inspiration de quelques illustres prédécesseurs. Rythme lent, guitares sèches, déclamations, le son est caractéristique et l’ouverture « Gift of life » avec sa trompette lointaine a tout d’un Death In June (à voir aussi sur « The light of a new dawn » et son solo de percussion final). Les compositions se diversifient par la suite, avec par exemple des sonorités industrielles ambiant (« May my ode travel in the cart of night ») puis avec l’apparition de violon, de flûtes et d’un chant féminin, tous toujours en douceur, en touché et en harmonie. Plus mélancolique que réellement obscur Renaissance! s’impose comme une sorte d’ode aux anciens esprits, un hymne à la nature, une sorte de retour aux sources à la recherche d’un mode de vie plus simple. Simple et naturelle, oui, la musique de Tears of Othila ne soufre d’aucun artifice superflu : pas de solos endiablés, pas de rythmes hachés, quelques notes peuvent largement suffire pour crée l’émotion. Le reproche mainte fois formulé à propos des formations dark folk qui ont ce problème de demeurer toute très similaires se vérifie une fois encore mais quand bien même ? quand la musique est ainsi faite, pure, propice à l’évasion, autant l’apprécier à sa juste valeur et remercier Tears of Othila pour ce voyage reposant et ressourçant à travers les arbres, et pour offrir de belles promesses et de belles perspective à un neo folk parfois un peu oublié, mais qui a visiblement encore de beaux jours devant lui. |
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