SIEBENBURGEN
Revelation 6 [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 54.52
Style : Heavy - dark metal
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.com
  Contact groupe : http://www.siebenburgen.net http://www.myspace.com/siebenburgenband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 juin 2008 , réalisée par SINISTRE.13
   
Et nous qui pensions ne plus jamais entendre parler des suédois de Sienbenburgen après leur Split annoncé en février 2006, peu de temps après la sortie du très moyen « Darker designs and images » une idée qui à l’époque ne paraissait pas si saugrenue que ça, au vu du désintérêt affirmé pour cette formation qui comptait près de douze années de bon et loyaux service à la cause sombre !
Apparu en 1997 en pleine vague Black Metal avec l’album « Loreia » nos bardes de l’enfer semblaient partis pour réaliser une jolie carrière, dommage qu’un manque certain d’originalité et surtout de personnalité n’eut finalement raison d’eux au fil des ans et ne se termine par une rupture relativement courte et des retrouvailles tout aussi spontanées en 2007.

De cette nouvelle union est né un nouveau petit ange « Revelation VI » qui ne semble pas vouloir marquer un changement radical dans sa musique, ni dans son imagerie largement influencée par l’occultisme et les histoires de petits diablotins courant nus dans la lande glacée, le tout sur fond de heavy dark plutot répétitif alternant tempos rapides, variations posées et orchestrales lorgnant vers des sonorités très Dimmu Borgiennes, soutenues par instant d’un chant féminin pas désagréable mais bien trop kitch pour déclencher un quelconque trouble du cortex reptilien. Les titres s’enchaînent et on en vient à se demander pourquoi une séparation de près de deux années, tant rien à changer et semble être resté en l’état ! Un peu comme si le studio de répétitions était resté en suspend, pour finalement repartir comme si de rien n’était. Rappelez-vous le petit lapin rose d’une marque de pile bien connue, on le croit fini mais non ! Voilà en résumé l’image qu’il faut se faire de ce disque ! Un copier coller de déjà fait, entendu, sans jamais réussir à dépoussiérer un peu les rouages de la machine. En vérité je vous le dis c’est une véritable honte car le talent de Siebenburgen est énorme, mais si mal utilisé, si coincé dans les carcans du genre, qu’il faudrait être obsédé ou fou pour ne pas se rendre compte que nos amis sont des » fainéants » et ne se contentent que de vivre sur un passé qui malheureusement est très loin derrière eux! La frustration est donc grande d’autant que ce petit dernier s’écoute d’une traite avec une production relativement puissante et moderne, mais ne donne pas spécialement l’envie d’y retourner puisque tout est dit dès la première écoute …

Quelle est donc la Revelation dont nous parle Siebenburgen ? La réponse se trouve certainement quelque part, aux tréfonds de la Suède, une fois de plus cette dernière offrande ne marquera pas le grand retour des nordiques, mais les maintiendra en bonne place au sommet des éternels seconds. A dans deux ans peut-être …. Bonne nuit.







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