PYRAMAZE Immortal [ 2008 ] |
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Durée : 45.22 Style : Heavy/speed metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 18 juin 2008 , réalisée par GOHR | ||||
Les premières secondes de l’album sont assez explicites pour nous faire comprendre que PYRAMAZE n’est pas là pour innover. Nous comprenons également que la production est bonne et que le groupe cherche par-dessus tout à proposer quelque chose de relativement efficace. Découvrons donc cet album, sobrement intitulé « Immortal ». Musicalement, PYRAMAZE est à peu près le juste milieu entre JUDAS PRIEST et SYMPHONY X. Vitesse, mélodie et technique sont donc les maîtres mots de cet album. Les compositions sont, la plupart du temps, soutenues par une section rythmique forte, on ne peut plus Speed-métal. La batterie possède un son très rond et ses martèlements précis dessinent une ossature solide à laquelle des riffs très variés ont la possibilité de se greffer. Parfois Heavy mélodique, Parfois plus syncopée et typée Thrash-métal, leur production est à l’image de celle de la batterie, proposant donc quelque chose de massif et propre à la fois. Ainsi les moments de brutalité sont aussi intenses que les soli, citons « Shadow of the beast », très Heavy, pas forcément original, mais dont la mélodie ne peut laisser de marbre. Un autre très bon élément de l’album vient de l’utilisation des claviers. Bien qu’ils soient légèrement sirupeux sur les balades (« Caramon’s poem », il faut l’avouer en fait trop et est un cliché à elle seule), leur utilisation dans les chansons métal à proprement parler est, elle, très réussie. Une fois de plus, ils ne sont pas spécialement originaux, mais les jeux de contraste entre la section rythmique implacable et les petites envolées de claviers sont très agréables; par exemple, on savoure la musicalité des clochettes posées sur les parties Thash de « Ghost light ». En revanche, on observe un léger problème au niveau du chant. Le timbre du vocaliste est agréable, très chaud, seulement d’une chanson à l’autre les lignes de chants sont assez semblables et il n’y a vraiment aucun moment ou un temps fort vient nous surprendre. Régulièrement les chansons offrent des passages narratifs, seulement, à l’inverse d’un KING DIAMOND, ces derniers sont toujours donnés sur un ton monocorde, comme s’il ne s’agissait que d’un remplissage. Cela semble paradoxal dans la mesure où quelques fois, dans l’album, il arrive au chanteur d’utiliser une voix plus haut perchée avec laquelle il s’en sort à merveille. Le chant, en y réfléchissant bien, résume assez l’album : il y a du potentiel indéniablement, il y a même de l’efficacité, seulement, il n’y a pas vraiment de temps forts, on retient seulement quelques bons passages et rien de plus. En conclusion, PYRAMAZE est un groupe qui, pour les raisons proposées au-dessus laisse une impression mitigée. Il faut reconnaître que PYRAMAZE s’inscrit clairement dans un courant établi et qu’il cherche surtout à en appliquer les codes, d’autant plus qu’il est difficile d’innover dans ce style. |
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