GLORIA MORTI Eryx [ 2008 ] |
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Durée : 40.27 Style : Brutal Black/death-métal |
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Chronique : 12 juin 2008 , réalisée par GOHR | ||||
« Eryx », soit le premier véritable assaut de GLORIA MORTI risque sans aucun doute d’être un des albums de Métal les plus violents de 2008. Du début à la fin, le combo finlandais, nous délivre un Métal compact, absolument sans concession. Amateurs d’extrême écoutez : Les premières minutes d’écoute nous font tout de suite comprendre à qui nous avons affaire. « Deathstream » ouvre le bal, il s’agit là d’une chanson de deux minutes, où la batterie martèle sans relâche, où les riffs tranchants sont noyés dans le chaos sonore et où seulement le clavier, telle une légère nappe symphonique, vient discrètement calmer le jeu. Il en va ensuite un peu de même pour le reste de l’album, mis à part que les chansons font en moyenne dans les quatre minutes. Ne résumons pas, cependant, GLORIA MORTI, à une vague destructrice. Le chaos sonore se voit de temps à autres contrasté par quelques éléments, soit par un riff de guitare plus psychédélique (comme c’est le cas dans le très bon « Synthetic Eden »), soit par un clavier plus prononcé, sans jamais sombrer véritablement dans le symphonique. N’entendons pas symphonique au sens de grandiloquent et mélodieux. Au contraire, imaginons une ligne pesante qui vient se greffer au tout, pour le rendre plus compact. Pour qu’un album pareil fonctionne, vous vous en doutez bien, il faut une bonne production. Disons le tout de suite : il s’agit d’une auto production, absolument excellente, non sans rappeler certains groupes auto produits ahurissant tels que TEXTURES. La batterie, notamment le jeu de double pédale (brutalité oblige) est excellent et offre le sentiment d’avoir face à soit un mur. Prenons une chanson comme « Until the wretched wimper », sorte d’hymne à la brutalité qui n’est à aucun moment ennuyeux. Le reste des instruments a également un bon rendu, quoique les guitares auraient peut-être pu être un peu rehaussées, puisqu’il leur arrive de manquer un peu de pêche. Le chant, quant à lui est tout aussi efficace que le reste. Il semble que le monsieur ne se prive pas toujours de la distorsion vocale, mais peut importe. Le tout est saisissant puisque l’hystérie des voix vient s’associer au reste de la musique, à juste tire, afin de la condenser encore plus. Les moments forts de l’album résident dans les rares moments ou GLORIA MORTI délaisse la brutalité (pas totalement non plus), au profit de l’expérimentation. Cela est le cas dans une chanson comme « Prophet and Eosphorus », qui est un mid tempo, très lourd, reposant sur un fort jeu de contraste entre le côté organique des guitares et la dimension très synthétique, presque industrielle, des claviers. Il est inutile de s’étendre plus. Avec ce nouvel effort, GLORIA MORTI propose un album radical, orienté majoritairement Black et Death, difficile cependant à résumer à ces genres. Pour essayer de donner une vague idée, imaginons un mélange entre DIMMU BORGIR et SCAR SYMMETRY, dont on aurait retiré les plans trop symphoniques de l’un et les voix claires de l’autre. |
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