PERZONAL WAR Bloodline [ 2008 ] |
||||
Durée : 45.17 Style : Thrash mélodique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 05 juin 2008 , réalisée par 777 | ||||
PERZONAL WAR, voilà un nom qui fleure bon le teuton non ? Et oui inutile de vous mentir c’est bien de chez nos voisins allemands, grands producteurs de groupe de metal que nous vient le combo d’aujourd’hui. Un combo qui en plus a invité sur son nouvel album tout un florilège de compatriotes (ou non d’ailleurs) connus afin d’apporter encore plus de crédibilité à sa musique. Schmier (Destruction), Manni Schmidt (Grave Digger), Victor Smolski (Rage) mais aussi W.Arnett (Sacred Reich) ou Gus Chamber (ex Grip Inc)..excusez du peu ! Le moins que l’on puisse dire c’est que Perzonal War connaît du beau monde ! Alors que cache cette nouvelle galette remplis d’invités ? Ici on aime bien mélanger les influences les plus diverses et variées, le tout sur un fond musical plutôt orienté thrash mais résolument moderne. Accrochez vos oreilles, la production ne fait pas dans la dentelle et les musiciens non plus. Notamment la batterie au son très « sec » qui claque au possible. Les guitares ne sont pas en reste et tranchent dans le vif à coup de gros riffs thrash effrénés. Le chanteur quant à lui fait preuve d’un bel organe avec une voix plutôt agressive mais qui sait aussi se savoir mélodique sur les refrains. Ah les refrains! Voilà ce qui risque de choquer les plus thrasheurs d’entre nous. En effet, on notera une certaine influence de SoilWork avec des refrains parfois limite Pop/New Wave et des mélodies un peu easy listening par moment. On abordera ici le passage le plus délicat de l’album. D’un coté, un thrash modern et incisif fort plaisant ( Two borders, All sides back) d’un autre un coté plus poussif (voir parfois sirupeux le thème de Dead meaning). Bref la régularité n’est peut être pas assez de mise pour convaincre sur l’ensemble de l’album. Avec ce nouvel album, Perzonal War, rentre dans la cour des grands avec un opus réussi avec suffisamment d’agressivité et de mélodie pour plaire à un grand nombre, mais tombe parfois un peu dans le « facile » quand il copie SoilWork à la sauce allemande. N’en reste pas moins des titres excellents qui font par chance oublier les mauvais cotés de l’album. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|