STORMLORD Mare Nostrum [ 2008 ] |
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Durée : 46.50 Style : Métal épique/symphonique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 31 mai 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Plus vite qu’Heimdall tombant du pont arc en ciel, plus vite que le lancé de Mjolnir dans les gencives ennemies, "Mare Nostrum" vient frapper comme frappe la foudre : fort, mais un peu de biais. Le choc culturel est en tous cas au rendez vous, il n’est effectivement pas courant de voir un drakkar s’échouant sur les cotes italiennes. Le mélange donne Stormlord, qui pour son quatrième album opte pour le métissage musical. Au niveau du cocktail sonore, le mélange s’appelle un « cercueil » : prenez toutes les bouteilles du bar, et liquides du frigo (pourquoi pas ?), mélangez le tout dans un grand verre mixeur, et dégustez la surprise. Mélange à vomir ou délice inattendu ? parfois cela peut fonctionner. C’est le cas ici avec "Mare Nostrum", un album puisant tout simplement ses sources dans d’innombrables styles de métal. Black, Death mélodique, riffs power, rythmiques épiques, samples et voix saturée (« Neon Karma »), ambiances orientales (« Legacy of the snake »), chœurs lyriques, cris des mouettes, touches acoustiques (« The castaway ») à chaque composition sa saveur. L’heure où Stormlord se contentait de faire du black métal est donc bien révolue, voilà même qu’une forte teneur de métal symphonique (« Stormlord ») se détache, ne manque plus que la chanteuse…seuls les vocaux principaux demeurent l’élément constant du disque, avec un timbre black agressif, pour le reste, à l’image du visuel de l’album, il y a du mouvement. La super production vient compléter le tableau, idéale pour faire de "Mare Nostrum" le chef d’œuvre de l’année. Mais… histoire de faire la fine bouche…ce coté de puiser dans tous les styles « tendances » soit : électro, épique, symphonique, oriental, dérange tout de même un peu, et difficile sous cet angle de savoir si Stormlord a bel et bien été touché par la grâce où se contente d’opérer une sorte de piratage sonore. Mais en dépassant ce point de vue de paranoïaque musical, comment ne pas être séduit par le chant des sirène du titre éponyme (et phare), par la rage tonitruante des guitares et batterie ? des multitudes d’ambiances développées par de maîtres synthés ? Les flots se déchaînent, puissants, inattendus, et si la tempête se calme parfois au profit d’une accalmie de guitare sèche, il ne faut pas attendre trop longtemps pour que de nouveau rugisse Stormlord sur un album mélodique, tentaculaire et très prenant. |
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