Petite devinette : Nous faisons nos photos promos en forêt, nous aimons le sang, les armes blanches et nous peinturlurer le visage… Nous sommes ? Non, pas une bande d’orques venus faire un barbecue dans les bois… Un groupe de True Black bien sur !! Cependant, là où le bas blesse, c’est que les espagnols de Noctem ne jouent pas dans cette catégorie ! Ils nous proposent plutôt avec « God Among Slaves » un black à tendance sympho, dans la lignée d’un Dimmu Borgir. Malheureusement, cette comparaison me fait déjà grincer des dents…
En effet plusieurs détails font que l’écoute de ce cd ne se fait pas sans efforts. Tout d’abord, quand on pense « Black Sympho », on s’attend à entendre des arrangements classiques, flirtant parfois avec la grandiloquence, peut être un peu de chant féminin pour arrondir les angles… Noctem propose les deux… Cependant, on en vient à se dire que sans ces éléments, la musique n’en serai que meilleure…
Les orchestrations sembles avoir été programmé avec un synthé en carton pour un générique de Goldorak… et encore… Aucune profondeur, aucune chaleur, aucune finesse dans leur composition, bref aucune émotion, à part peut être l’amusement qui cède vite la place à l’agacement ! On pourrait penser que le chant féminin sera la pour relever le niveau, mais encore une fois, ce maigre espoir fond comme neige au soleil dès les premières notes. Apparemment demander à une chanteuse coûtait trop cher pour nos amis espagnols, ils ont choisit de sampler un chant féminin. Pour limiter les frais, ils n’ont acheté qu’une seule lettre, le « a ». Le résultat est éprouvant pour les oreilles… Et j’espère ne pas me tromper en affirmant qu’il ne s’agit pas d’une vraie chanteuse !
Les cinq chansons de ce CD se suivent, et se ressemble, qu’il s’agisse de structures ou d’ambiances. Le chanteur multiplie les lieux communs du black (YYY-AAAAH) et du death (YYY_OOOOOH) et ce ne sont pas les solos creux qui viendront mettre du sel dans cette soupe…
Noctem semble faire parti de ces groupes qui privilégient plus l'image (sanguinolente et clichée et souhait) que la musique. Bref, un cd qui risque de très vite prendre la poussière dans ma bibliothèque…
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