HOLLENTHON
Opus Magnum [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 46.00
Style : Death épique/symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.napalmrecords.com
  Contact groupe : http://www.hollenthon.com http://www.myspace.com/hollenthonofficial
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 19 mai 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Les marques de dents qui jalonnent chaque objet de l’appartement témoignent de l’impatience du public, dans l’attente depuis maintenant 7 ans d’un nouvel album d’Hollenthon. Cette formation, pas toujours bien connue, mais pourtant grandiose a effectivement tout pour séduire, et pour soulever un coin du voile sur cette nouvelle œuvre ? la grandiloquence y revient en force.

Plusieurs tactiques s’offrent à un groupe lors de la composition de la tracklist de l’album : l’une d’elle, et c’est le cas sur le bien nommé « Opus Magnum », consiste tout simplement à mettre dès le départ le titre le plus explosif de l’album. Pas le temps de réfléchir donc, « On the wings of a dove », véritable tsunami symphonique déferle des enceinte pour emplir la pièce. Le problème de la définition de la musique d’Hollenthon se pose ensuite très rapidement, tant celle-ci est effectivement riche de sonorités et de mélange de styles. Alors oui, bien sûr, c’est un fort aspect orchestral qui se détache de ce troisième album : cuivres, trompes et chœurs sont là pour renforcer le fond d’ambiance, baignant les titre dans une puissante ambiance épique. Ensuite, tout se complique. Une touche de black, une touche de death, des violons, quelques apports folks, un zeste d’orientalisme, des chœurs, des voix féminines, parfois le tout ensemble (à voir sur le titre caméléon « To fabled land »), voilà une belle inspiration qui saute aux oreilles. Dit comme cela, cette avalanche sonore pourrait paraître brutale, mais non, pas d’indigestion ici, et malgré la teneur baroque (au sens de bien chargé en éléments brillants) de certains titres, c’est un réel bonheur que de se laisser bousculer, bringueballer par les pistes aux mille visages d’Opus Magnum.
Parfois lourdes (merci aux guitares), incantatoires terrifiantes (« Of splendid worlds »), les chansons retracent une véritable histoire, sorte de conte très…tourmenté.
Marre du « linaire » ? assez du « qui stagne » ? blasé du métal ? une seule prescription pour aller mieux : un bon coup d’Hollenthon derrière les oreilles, le meilleur remède qui soit contre la lassitude. Faites vous du bien.







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