MOONSPELL
Night Eternal [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 44.15
Style : Goth/dark metal
  Infos :
  Contact label : http://www.spv.de
  Contact groupe : http://www.moonspell.com http://www.myspace.com/moonspell
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 12 mai 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Langsuyar Tenebrarum Rex est de retour ! mais sans doute le nom de Fernando Ribeiro vous est il plus familier ? cependant le pseudonyme de Langsuyar, apparu lors des toutes premières réalisations de Moonspell semblerait plus adapté à la situation. En effet, le tonitruant « Memorial » avait déjà annoncé la couleur : noir. Noir, comme le nouveau visage d’une formation effectuant un véritable retour aux sources, à un point tel que le besoin se fit en 2007 de réactualiser les premiers enregistrements, signe de rajeunissement ? de renaissance ? l’heure ne parait en tous cas pas à l’éclaircissement, et c’est un nouveau voyage au cœur des ténèbres que nous propose d’effectuer les portugais avec le bien nommé Night Eternal.

Et les ombres se firent, recouvrant les murs, enrobant tout sur leur passage, irrésistibles. La puissance développée sur Night Eternal parait effectivement comme le facteur immédiatement le plus frappant. Puissance sonore, mais avant tout puissance vocale, c’est toujours avec le même bonheur que résonne une voix caractéristique, profonde, poignante, vibrante d’agressivité (« Moon in Mercury »), balayant les esprits comme une tempête, stupéfiant même les fans les plus aguerris par tant d’intensité. Car malgré les ans, le timbre de Fernando n’a pas faibli, au contraire, le voici toujours plus affûté, et même si l’on pouvait imaginer ce à quoi s’attendre ? non, la surprise est toujours présente devant une telle force. Ce sont alors des compositions alliant force et obscurité qui viennent se présenter sur cet album, les fonds de synthés venant creuser les ambiances (« Hers is the twilight ») ; mais ce sont aussi des passages plus lents en fin d’album, en voix claires et chaudes qui viendront par moment rappeler un Darkness and hope (« Dreamless »). Mais qui dit nouveau Moonspell dit aussi éléments nouveaux, par exemple ces voix incantatoires féminines, dont une qui vient même carrément partager la vedette avec le maestro sur le tube « Scorpion Flower », à la manière du duo tenté par Tiamat et leur « Vote for Love »…partager la vedette ? facile en effet lorsque l’on a pour nom Anneke Van Giesbergen, ceci explique cela. Mais elle n’est pas la seule puisque "Night Eternal" fait également participer d’autres choristes de qualité, comme par exemple Carmen Simoes, d’Ava Inferni, pour ne citer qu’elle. La perle demeure le titre « Night Eternal » blindé d’éléments sonores, à écouter et ré écouter en boucle. Moins rentre dedans que "Memorial", "Night Eternal" ne met pas moins en avant de belles qualités techniques au travers de guitares concises mais bien mises en relief dans les nombreuses parties mélodiques que compte l’album ; bien entendu, à part ces titres dans l’idée plus « gothique », selon du moins l’idée du gothique que l’on attache à Moonspell, c’est bien d’un disque très énervé dont il est ici question.

Alors avis aux amateurs de la période Sin Pecado ? il va falloir vous y faire, Moonspell opte aujourd’hui pour la continuité de ses derniers albums : un visage bien plus offensif, et ô combien délectable.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
MOONSPELL - Alpha noir MOONSPELL - Extinct