CHRONIQUES ALBUMS

Primordial, pour ceux qui ne le savent peut-être pas, est un groupe irlandais, fondé en 1987 ( et réellement opérationnel en 1991 ), et qui au fil du temps a essayé tant bien que mal de se faire une petite place dans le marché du disque dark/black. Ils viennent d'ailleurs de signer avec le label metal blade, nouveau départ pour le groupe ?

Quand à cet album ' dark romanticism ' , ce n'est en fait qu'un assemblage ( moyen ) qui reprend la démo de 1993 “Dark Romanticism” avec également des titres 'live' ( deux titres inédits et deux reprises à savoir Bathory et Darkthrone, qui sont des références pour ce groupe ).

Pour ce qui est de la partie 'démo' donc, le son est assez correct. Le style est plutôt dark, avec des riffs minimalistes et sans grand panache, malgré le chant assez haineux et possédé du chanteur. Franchement je n'ai pas du tout été emballé par ces titres, c'est moyen musicalement et d'un intérêt somme toute assez limité. Le titre ' the darkest flame ' par exemple est lent, pour ne pas dire soporifiquement pauvre.

Pour ce qui est des titres ' live ', là c'est le massacre assuré. Niveau son, c'est pire que de l'underground enregistré au fin fond d'une cave... Légèrement plus black dans l'approche, on ne retient que le chant, seul élément audible . Je vous conseille les deux reprises, vous ne serez pas déçu !!! (?)

Pour finir, outre le cd audio, on nous 'offre' un DVD, et là c'est la grande interrogation : pourquoi sortir un DVD alors que la qualité sonore et visuelle n'est pas au rendez-vous? Amateurs de "5.1 dolby surround dts etc..." inutile de vous dire que vous pouvez ranger votre matos car l'enregistrement de ce live est fait ' à l'arrache ', et le format mono et vidéo aurait largement suffit. Quand à la prestation du groupe sur scène il faut le voir pour juger, mais j'ai trouvé le chanteur particulièrement caricatural et limite grotesque à jouer le possédé, alors je préfère appuyer sur le bouton STOP, et vous laisser le soin de juger part vous même, peut-être que vous serez plus clément que moi ...