HERALDER
Twilight Kingdom [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 43.54
Style : Metal épique
  Infos :
  Contact label : http://www.twilight-vertrieb.de
  Contact groupe : http://www.heralder.de http://www.myspace.com/heralderepicmetal
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 mai 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
Pagan, pagan, quand tu nous tiens…il faut bien l’avouer, les sonorités païennes et le métal font bon ménage, beaucoup s’en seront aperçu et n’auront pas hésité pour s’en servir, avec succès. Cependant, qui dit métal épique ne dit pas forcément métal de qualité, un bel exemple avec « Twilight Kingdom » de Heralder.

Car sans être méchant - tout simplement lucide -, force est de constater que bien peu d’éléments plaident en faveur de ce premier disque. A commencer par la production, qui pêche aussi bien de la qualité graphique qu’au niveau de toute la palette sonore : aucun élément ne semble pouvoir se dégager de cette sorte de mélasse synthé/rythmique, guitares rythmiques au son - ceci dit en passant - complètement à revoir. Structures répétitives voir clichées, guitares poussives, ce n’est pas l’originalité qui étouffe Heralder, ni la technique, relativement pauvre. Les allemands sont ainsi bien loin du niveau du pagan finlandais avec qui, semble-t-il, ils souhaiteraient rivaliser…et sans pour aller si loin, leurs compatriotes de Falkenbach, ou encore Empyrium (à l’affluence visible) doivent se gausser en entendant les banalités issues des compositions de Twilight Kingdom. Heralder parait toutefois avoir l’esprit de famille, car ce ne sont pas moins de 8 musiciens qui viennent en composer le line up, la question se pose quand à savoir si une telle équipe était réellement nécessaire ? citons en particulier l’emploi de 3 vocalistes : un chant épique clair masculin, et 2 choristes féminines dont l’ensemble caricatural voir brouillon (« The Gimson bloom ») ne fonctionne malheureusement pas.

Difficile alors d’entrer dans le monde fantastique décrit dans les textes, et c’est au final une sorte de métal un peu confus, se cherchant entre métal pagan souvent mollasson ou ambiant ennuyeux qui vient se présenter. Un peu de précipitation peut être ? voilà en tous cas un essai paraissant bien prématuré révélant un Heralder manquant assurément de coffre. Alors plutôt que de citer une ribambelle de référence dans sa revue de presse, mieux vaut poursuivre son travail de recherche et d’écriture, car pour le coup, travail il y a.







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