FIGURE OF SIX Aion [ 2008 ] |
||||
Durée : 43.49 Style : Metal hardcore |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 04 mai 2008 , réalisée par S.Y.L. | ||||
Le métal italien fait rarement parler de lui, et quand il le fait, le heavy métal est en général de mise, où alors pour présenter une obscure démo d’un groupe de black métal, alors pourquoi ne pas se mettre au goût du jour ? c’est ce que se propose de faire Figure of Six en révélant avec « Aion » des sonorités nettement plus modernes et très tendances par les temps qui courent. Pas d’envolées de vocaux aigus ici, pas de blast, pas de son enregistré dans sa cave, c’est un hardcore puissant teinté de death mélodique qui viendra rebondir sur les murs pendant les 43 minutes de l’écoute. La production est effectivement au rendez vous pour mettre en relief ce style peu habituel pour nos voisins transalpins. Rythmique vrombissantes et syncopées, chant variant de braillé à hurlé, le tout dans une belle énergie, voilà qui à coup sûr fera plaisir à tous les amateurs coreux du quartier. Aux riffs tout droit tiré du death « moderne » comme on dit, Figure of Six a le bon goût d’ajouter des synthé et samples mélodiques (« Akeldama »), afin d’ajouter des touches d’harmonies bienvenues pour faire varier les sonorités des compositions. La technique est au rendez vous et c’est un "Aion" bien énervé et bien exécuté qui se déroule au fur et à mesure sous nos yeux…bien peu ébahis à vrai dire. Car effectivement, si le metalcore italien est encore en bouton, celui-ci a déjà bien fleuri sous notre bel hexagone et ce sont déjà beaucoup de formations qui se sont présentées devant nous avec sous le bras le même bagage que nous apporte Figure of Six. Alors oui, l’originalité n’est donc pas de mise, mais certains points se détachent au bénéfice du groupe, comme la très belle instru « Dark side 5 ». En revanche, ce fameux chant clair/chorus juvénile qui apparaît par intervalles (« Morning star ») me restera à titre personnel toujours au travers des tympans, ça fait parti du style, on aime ou pas, ici, c’est plutôt « ou pas ». Mais ne jetons pas la pierre, car c’est tout de même un bel effort qui est réalisé ici et les concerts ont par ailleurs montré l’engouement de beaucoup pour ce registre sonore. « Aion » devrait ainsi en séduire beaucoup par son dynamisme, et les petits plus mélodiques des compositions (« Pull the trigger »), les autres le classeront dans un catalogue qui commence, et c’est le risque, à prendre des proportions d’un bottin téléphonique. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|