COLDWORKER Rotting Paradise [ 2008 ] |
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Durée : 39.00 Style : Death / grind |
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Infos :La version japonaise sera agrémentée d’une reprise de Sepultura, « Necromancer », datant de l’ep « Bestial Devastation (1985) | ||||
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Chronique : 03 mai 2008 , réalisée par TOTALDEATH | ||||
2 années après sa création, 1 album et 1 split plus tard, revoilà nos Suédois avec une nouvelle cargaison de Death Metal à la sauce Grindcore en sortant ce « Rotting Paradise ». Première constatation et pas des moindres puisque le groupe a jusqu’à présent servi ses galettes avec un design intéressant, créatif, voire ingénieux (voir le 1er album avec ses pages de calques), « Rotting Paradise » présente une pochette vraiment superbe qui doit être un régal pour les yeux en version picture disc avec cette scène mi-paradis (pas Vanessa, hein ?) mi-purgatoire dont l’interview devrait nous en dire plus là dessus ! Passé l’effet escompté des 12 compositions, une certaine impression de « rester sur sa faim » se fait tout de même ressentir… D’accord, le son est plus pro que « The Contaminated Void » (toujours Dan Swanö derrière les manettes), un nouvel arrivé depuis janvier 2007 en la personne de Daniel Schröder qui remplace André Alvinzi à la guitare, mais bon cela ne fait pas forcément toute la différence, et effectivement le groupe nous sert une suite logique à « The Contaminated… » avec un gros mélange de Death typique « made in Sweden », et ce son gras qui lui colle au baskets et ses riffs tantôt mi tempo rappelant la vieille scène de là-bas, tantôt riffs à 3 accords et vitesse grand V, où le batteur et fondateur A. Jacobson en profite pour ne pas oublier qu’il vient de la scène Grindcore et que frapper à 300BPM est une seconde nature pour lui !! L’ensemble de l’album sonne tout de même très brut dans le style évidemment, avec un zeste de mélodie en hausse par rapport au début de leur carrière grâce à des titres comme….en fait, pratiquement tous !! Du 1er titre « Reversing the order » au dernier « Deliverance of the rejected », la formule de composition est assez uniforme et finit par un peu lasser, car la nouveauté, comme je l’ai dit plus haut, se trouve surtout dans l’ajout d’accroche mélodique qui n’est pas sans rappeler certains passages d’In Flames et confrères, avides de certaines lignes de cordes mélodiques mais sans tomber forcément dans la soupe populaire du Metal, cela s’arrête là !! Cold worker continu d’évoluer dans une musique brutale où la variation de tempo est de mise afin de l’aérer grâce, entre autres, au jeu reconnaissable de son batteur, mais également au vocaliste Joel Fornbrandt qui à une voix très reconnaissable maintenant, tout comme sa façon de poser les textes et son débit ! Un bon album, qui propose de bonnes alternances de titres lents et Death /Doom, avec des titres plus rentre dedans typés Death / Grind mais qui pourraient risquer de vous lasser au bout de quelques écoutes. Du bon, mais pas révolutionnaire ! |
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