RED ROAD CROSSING Medecine Man [ 2008 ] |
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Durée : 55.40 Style : Southern hard rock/native US |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 02 mai 2008 , réalisée par 777 | ||||
« ? » voilà honnêtement ce que je m’apprêtais à mettre comme note au CD que je venais de découvrir. Et pourtant je partais très emballé par…l’emballage ! Une pochette au visuel évocateur, un concept, et un projet non pas solo mais duo, initiative peu évidente et qui peut forcer le respect, le style southern hard rock qui change un peu,…bref, j’y croyais. Pour parler un peu du concept, le chanteur fan de culture amérindien et ayant côtoyé de vrais indiens latoa a écrit - aidé par un guitariste-arrangeur-compositeur - un album en hommage aux « natives américains ». Un sujet qui de prêt ou de loin a inspiré nombre de groupe de metal de Iron Maiden à Running Wild. Alors me direz vous ? Il est où le problème ? Et bien il est aisément cernable dès la première écoute : une production d’outre tombe, du fond de la cave, de la forêt,…mais qu’est ce que c’est que ça ? Qu’est ce qui a fait que Brennus diffuse un album au son si immonde ? Si vous aimez les années 80, vous allez être servi par une production bien pire que ce qui a été fait pendant ces années là. On se demande d’ailleurs si l’album n’a pas été enregistré à ce moment là en prise live avec un vieux dictaphone. Un son de guitare super lointain (tiens le mec il joue super bien à 3km de là), avec souvent un flange plutôt étrange sur la globalité du son de gratte, un son de batterie, que dis-je un son de boîte à rythme horrible (écouter moi cette caisse claire !?), bref avec les moyens actuels on se demande comment cela est possible. Seul la voix, très mise en avant, est enregistrée comme il se doit. Elle est claire, puissante, et transmet bien les émotions : un bon point ! Alors pourquoi un 6.5 me direz-vous ? Et pourquoi pas un 2 ? Et bien parce que force est de constater, si l’on essaie de ne pas penser à la production, que la qualité de la musique est bien là. Je me suis étonné à laisser tourner ce cd sur la platine. Mettez le dans votre autoradio, par un jour de soleil, lunette de soleil sur le nez, roulez tranquillement et vous voilà dans l’ambiance. Je ne peux que saluez la qualité globale du concept et de la musique car il faut bien que ça faille le coup pour arriver à digérer une prod pareil. En écoutant un peu on se laisse porter par les thèmes et la conditions des « natives americans » sur un fond de musique rock sudiste sans être trop cliché. Attention tout ceci n’est pas vraiment metal, pas du tout même. Mais si vous voulez vous offrir une petite pause musicale plus cool, voilà un bon remède. Car cool est bien la définition. Un peu de rock, un peu de blues, des sons traditionnels (flûte et chant indien), et un sentiment général de chaleur qui se dégage malgré tout. De temps en temps une petite rythmique un peu plus appuyé nous rappelle que l’on écoute du hard rock…. Bref voilà un album qui aurait mérité un « ? » comme note global (amusez-vous à compter le nombre de point d’interrogation utilisé dans cette chronique) tant il est atypique à tout niveau. Et malheureusement un album qui aurait aussi mérité un vrai groupe derrière lui avec une bonne grosse production un peu grasse et qui là aurait sûrement mérité une bonne note. Si vous êtes ouvert et que vous arrivez à ne pas tenir compte de ses défauts, offrez vous un moment cool en compagnie de Red Road Crossing. |
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