REMEMBRANCE Silencing The Moments... [ 2008 ] |
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Durée : 54.25 Style : Melancolic Doom |
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Chronique : 01 mai 2008 , réalisée par SINISTRE.13 | ||||
La musique est un art ; ça personne ne peut le contester. Rien n’est plus extraordinaire que de se sentir porter par les vibrations d’une corde jouée au bon endroit, sentir la pulsation vitale et parfois érotique d’une section rythmique en transe, entendre, être en communion parfaite avec les vocalises d’un chanteur au firmament de son talent ! C’est rare n’est ce pas ? Oui mais pas impossible, preuve en est. Après des mois de recherche et malgré une lassitude de plus en plus présente, une étoile est née, là juste devant les yeux encore tout larmoyant de votre scribe. Tout ébloui par autant de talent à l’état encore embryonnaire lors du précédent disque « Frail Vision » et qui ne demandait finalement qu’à pouvoir s’épanouir, s’ouvrir comme une fleur en ce début de printemps, il aura fallu 3 années à ce duo lillois pour faire entendre la suite de leur métamorphose. Telle une chrysalide les voilà devenus papillons et enfin prêts à envahir les terres encore vierges ou presque du « Melancolic Doom » à la Française. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la claque est à la hauteur de cette production tout simplement monumentale, une multitude d’adjectifs positifs se bousculent au portillon pour qualifier les sonorités fantomatiques qui surgissent de nulle part et envahissent l’espace avec une grâce toute féminine. Aucune agression n’est palpable, seule une infinie mélancolie, une descente interminable vers les tréfonds de l'abime vous enlace doucement pour une étreinte langoureuse et jouissive vers le chemin que nous prendrons tous un jour ou l’autre. Aujourd’hui ou demain celui de la mort, puissions-nous lors du jugement connaître une aussi grande sérénité au moment du grand voyage, emmené par la voix douce de Carline Van Roos, véritable sirène prompte à pousser au vertige n’importe quel monolithe présent sur sa route, d’autant que la demoiselle possède plusieurs flèches à son arc maîtrisant aussi bien la batterie que la basse et les ambiances mortifères au synthé très finement saupoudrées sur le visage figé des condamnés au trépas. Bien entendu il faut aussi compter sur la dureté profonde et froide des vocaux de Mathieu Sachs, véritable accusateur et entité noire de cette œuvre, joueur aussi émérite de guitare dont les riffs parfois très proches de formations « cousines » comme Draconian ou les premiers Anathema, rajoutent ce petit coté perfectionniste à cette formation qui surprend par sa maturité après seulement quelques petite années d’existence. « Silencing the moments…. » est un véritable petit bijou, n’ayons pour une fois pas peur des mots ! Un monument que peu de gens sont capables de réaliser en ce bas monde, doté de ce petit quelque chose d’inexplicable, peut être est ce comparable à l’amour, effectivement si tel est le cas, si là est l’explication alors oui disons le je suis tombé amoureux. « …Et le Diable en fut confondu quand il vit toute l’horreur de la bonté « … Amen. |
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