DYSLESIA
In Veins, Hearts And Minds [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 44.30
Style : Heavy Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.rupture-music.com
  Contact groupe : http://www.dyslesia.com http://www.myspace.com/dyslesiaofficial
  :: LIRE L'INTERVIEW ::
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 29 avril 2008 , réalisée par
   
C'est après tout de même 6 années d'absence que les lyonnais de Dyslesia nous reviennent avec ce "In veins, hearts and minds", Les trois précédents albums, s'ils avaient toujours attiré l'attention sur ce combo aux influences variées, n'ont jamais réussi à véritablement taper dans l'œil. La grande question qui vous brule certainement les lèvres, ami lecteur, est, je l'imagine pour me l'être posée, la suivante: Dyslesia va-t-il franchir le cap de l'album destructeur?

Commençons tout de suite par un "All that will be" de bonne facture, qui nous annonce dores et déjà pour ce petit dernier un très bon son. Guitares agressives et basse équilibrée, seule la batterie présente une résonance un peu inhabituelle, mais à laquelle on s'habitue vite! La chanson en elle même est bonne, quoi qu'un peu linéaire et surprenante par rapport aux précédents albums. En effet, il est marquant de voir comme Dyslesia varie les styles en fonctions des albums, et In veins... ne déroge pas à la règle: fini le speed mélodique ou le heavy progressif, le cru 2008 sera heavy metal, flirtant par moment avec Grave Digger ou le Rage actuel.
Si la technique de la section instrumentale est excellente, là où ce changement de style va pêcher, c'est au niveau du chant. Si sur les parties mélodiques Thierry Lebourg s'en tire très honorablement, les passages agressifs sont beaucoup plus approximatifs, et cela est regrettable car ce coté plus sombre de dyslesia est intéressant.
"Earthquake", en quelque sorte le single de l'album est un peu trop stéréotypé, trop formaté pour retenir mon attention, je préfère m'attarder plus longuement sur "Golden Path" qui est selon moi un des titres les plus intéressants. Cette chanson en mid tempo est plutôt bien construite, avec un refrain assez marquant, et un chant posé. Les solos sont plein de feeling et rendent la chanson vraiment captivante!
Ce qui frappe à mesure que l'on avance dans l'écoute de cet album est le manque d'homogénéité de cet enregistrement, les chansons se suivent mais ne se ressemblent vraiment pas. C'est souvent un bon point dans un album, mais il est bon de pouvoir y trouver une ligne de conduite, au risque de dérouter l'auditeur. Et c'est un peu l'impression que l'on a, les compositions sont toutes plutôt bonnes, la technique excellente, mais on se perd dans un fouillis de sensations diverses qui brouille le message transmit par les musiciens. A trop jouer sur les variations de style, il n'est plus possible de repérer des titres vraiment marquants, et c'est un peu ce qui manque à cet album qui se conclut pourtant plutôt bien avec la power ballade "Where I learn to forget you (departure)" qui nous fait enfin ressentir d'autres émotions que l'incompréhension.

Que mes propos ne soient pas mal interprétés, cet album est de bonne facture, techniquement irréprochable, surement un des meilleurs écrit par Dyslesia, mais qui malheureusement risque de ne pas marquer les esprits, et déçoit compte tenu du potentiel du groupe! Toutefois, notons qu'il devrait nous réserver de bonnes surprises en live... la suite s'il vous plait!







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE