PHARAOH
Be Gone [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 47.11
Style : Heavy Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.cruzdelsurmusic.com
  Contact groupe : http://www.solarflight.net/ http://www.myspace.com/pharaohmetal
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 28 avril 2008 , réalisée par
   
Dix ans après leur formation, Pharaoh sort son troisième opus "Be Gone", placé sous le signe d'un heavy/power metal. Au premier abord, pas de quoi casser des briques, certes l'album est bien ficelé mais fort de constater que ce n'est malheureusement qu'une production de plus dans ce style. La première écoute n'est pas forcement des plus aisées, on se lasse trop facilement: les compositions sont beaucoup trop plates et il réside un absentéisme de renouvèlement de riffs. Pour situer l'album, c'est une pale copie de Blind Guardian sur le fond rythmique, et d'Iron Maiden pour tout ce qui est solo. Ou encore cela pourrait nous faire penser vaguement à du Dream Theater version plus rétro.

Passons aux choses plus positives, le quatuor semble maîtriser son sujet. En effet c'est carré à la croche près, pas de débordement, les bends ajustés… non vraiment rien à redire sur leur niveau de jeu. Côté guitare, haut les cœurs! On déroule à perte d'ouïe les gammes pentatoniques dans un sens puis dans l'autre, on double les accords avec des arpéges, et un bon maintien de vitesse. Acrobaties pour le bassiste, et un jeu au tic-tac du métronome pour le batteur! Le chant par contre serait le petit point faible, un peu trop invariant, pas assez puissant et ainsi se retrouve assez vite à saturation. Le montage final n'est pas trop mal, le son plutôt propre et bon. Ceci dit on peut émettre un bémol sur l'interprétation, ça manque de punch et de persuasion. Comme si on voyait une pièce de théâtre où les acteurs ont appris par cœur leur rôle mais la joue sans émotions.
Bien que l'artwork de la pochette attire le regard: une fois de plus c'est J.P Fournier qui l'a réalisé, il n'en n'est pas de même du contenu. Pharaoh nous présente un album assez banal. Les avertis du style apprécieront sûrement mais delà à devenir accroc, trop de nostalgie face aux grands du genre! Pour les autres si vous êtes un peu curieux vous pouvez toujours vous octroyer trois quatre d'heure pour l'écouter, mais le risque de se languir dès les premières pistes est fort probable!







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