YARBLOCKS The Deadly Sunrise [ 2008 ] |
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Durée : 45.51 Style : Hardcore |
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Chronique : 25 avril 2008 , réalisée par | ||||
Formé en 2002, Yarblocks est un groupe Manceau qui a déjà sorti une démo 5 titres en 2003 chez Syncope Management & les cinq membres décident de revenir avec un maxi 8 titres dénommé The Deadly Sunrise. Ils définissent leur HxC comme mélodique mais par contradiction très cinglante, mélangeant émotions et riffs triturés, clarté et chaos sonore. « Inceste » ouvre le bal, dévoilant alors après quelques arpèges un chant français — ce qui est appréciable — bien qu'il soit difficile de comprendre les paroles. Et pour cause, ça braille, ça hurle sur fond de double grosse caisse & gros riffs, alternant avec quelques passages plus enlevés, histoire de se remettre sur pieds au cas où on se serait écroulé sur son voisin. Avec « La Honte », on ressent sans doute plus le côté mélodique annoncé, laissant alors paraître une pointe d'émotion, car tout porte à croire — ne serait-ce que par les titres — que Yarblocks fait aussi dans l'émotion mais loin de l'émo ; ah ça, non ! On enchaîne alors avec « Thunder » qui m'a quelque peu déçu par son côté trop métal formaté, perdant alors le chaos qu'on pouvait trouver dans les deux précédents morceaux, la lourdeur des riffs ne rattrapant pas le tout (ça doit être le fait d'avoir un titre en Anglais qui fait ça). Et c'est certainement à partir de là — « Perdre son âme » — que je décroche un peu plus, bien que la double grosse caisse soit toujours là pour garder l'oreille à l'écoute. Les passages mélodiques manquent de quelque chose afin de concurrencer comme il se doit, les passages plus violents et c'est d'ailleurs loin d'être une mince affaire de mélanger ainsi ces oppositions bien que « Dernière Sommation » arrive à s'en sortir. Les chansons sont un peu trop longues par rapport à leur consistance, accumulant alors 40 minutes qui auraient méritées d'être raccourcies. Cependant, malgré le fait qu'il soit le morceau le plus long, « Touch » mélange plutôt bien passages mélodiques et brutaux, ne trainant pas sur la longueur, vraiment intéressant. Le décrochage est alors laissé de côté, pour attirer à nouveau l'attention de l'auditeur avec « Paraître » qui martèle dès le début même si le calme se fait sentir vers la fin, sans doute pour faire une transition avec le dernier morceau qui donne envie d'headbanger séverement à certains moments et laisse alors une bonne impression de ce maxi qui se termine par un enchaînement sur un neuvième morceau — absent de la liste — portant une sorte de désespoir, de décadence, de mélancolie. Néanmoins, tout ne semble pas encore maîtrisé dans Yarblocks et il n'est pas aisé d'être au même niveau que les influences du groupe tels que Nostromo, Converge. A voir si le groupe ne va pas tendre vers une sorte de Post-Hardcore comme on pourrait le supposer par moment. |
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