MAGELLAN Innocent God [ 2007 ] |
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Durée : 45.21 Style : Progressif/Rock |
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Chronique : 21 avril 2008 , réalisée par Black.Roger | ||||
MAGELLAN, représente la seconde vague du prog, après les pionniers que furent Kansas, Genesis, Rush et Yes. Les frères Trent et Wayne Gardner, nous sortent un premier album en 1991 "Hour Of Restoration, et depuis, MAGELLAN, n'étant pas très prolifique, revient en 1997 et en 2002 avec des opus restés assez discrets. "Innocent God", l'oeuvre qui nous intéresse aujourd'hui est déjà sortie depuis un an, mais reste bien d'actualité dans le style. Avec "Innocent God", donc, MAGELLAN, après avoir toujours revendiqué un certain héritage des 70's (Kansas, ELP, Jethro Tull et Genesis), se projette dans une aventure plus actuelle, musicalement parlant surtout. On sent une puissance plus métal et certains éléments electro font leur apparition de ci et de là. Nous remarquons des claviers bien plus présents et modernes. Mais après avoir auparavant eu recours aux services d'un batteur, c'est le retour aux boites à rythmes. Sur fond de mélodies accrocheuses, la formation expérimente des percussions africaines ("Found"). "Innocent God", quant à lui fête le mariage entre des choeurs et de grosses guitares métal à la Meat Loaf. "My Warrior" nous fait découvrir des guitares accoustiques, alors que "Slow Burn", est très Rock n' Roll, toutes guitares sorties et mordantes. Une petite ballade avec "Who To Believe", toujours avec des voix à la Genesis, influence principale de nos Ricains. Sans oublier un petit instrumental "Sea Of Détails", nous avons fait le tour de la galette. Avec des mélodies par moment planantes, cette album de Rock et Prog est très accessible, dirons-nous. La seule réticence vient de la longueur des titres et d'une certaine sophistication qui n'est plus d'actualité dans le paysage musical de l'an 2008. Nostalgiques de Genesis, Yes, Emerson, Lake et Palmer, cet opus est vraiment fait pour vous, c'est du cousu sur mesure, dans cette veine prog mélodique qui vous fera planer et vibrer comme au bon vieux temps des seventies. Du coup je ressort "Aqualung" de Jethro Tull (1971) et l'écoute en mettant une dernière touche à cette chronique. |
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