MOSHPIT Follow The Loser [ 2008 ] |
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Durée : 51.29 Style : Hardcore/Drum & Bass/Punk |
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Chronique : 19 avril 2008 , réalisée par Black.Roger | ||||
Les débuts de MOSHPIT, combo originaire su Sud de la France sont assez difficiles. En effet, entre 1952 et 2003, c'est l'internement à l' hopital de Caste Van Sheiss, pour déficience mentale aggravée. Après leur évasion, les musiciens, nous sortent un maxi vinyl 4 titres en Avril 2006, et durant le même mois un CD 7 titres. Allez hop, encore un maxi vinyl en 2007, composé de 2 remixes. Et puis, en ce printemps 2008, la scène Hardcore/Drum & Bass/Punk, va s'enrichir d'un nouvel opus, intitulé "Follow The Loser". Tout rapprochement de l'artwork (réussi) de couverture avec celui d'un célèbre groupe de Neo-Metal, n'est que parodie ! Ici, exit la techno de base pour le dance-floor. On nous propose un milk shake explosif de Métal, Punk et beats electroniques et noise, assez malsains. La musique de notre trio enragé, serait plutôt à rapprocher de celle d'un Front 242 sous amphétamines ou d'un Malakwa. Ce sont les enfants des Bérus, à la sauce tek. Nous avons aussi à l'écoute des relents de Treponem Pal, à certains moments. Le chant braillé avec une gorge passée au débouche évier, nous interpelle sur cette musique Gabber, breakbeat avec l'urgence du punk donc. Et le trio, après avoir digéré tous ces éléments electroniques, nous recrache le tout à la figure avec en toile de fond la guitare tranchante bien mise en avant. Alors, dans ce capharnaüm musical, nous avons pu retrouver des penchants Punk avec "Scars" et "Follow The Loser". Des tendances bien Hardcore sur "I Don't Want What I Can Have" et "Souvenirs And Other Tumours". Le morceau "Sell Outs Until Death" est plutôt rock n' roll. Le titre "For Now, quant à lui est très coloré grunge. Chacun d'entre-vous amateurs d'electro-punk, pourra retrouver à la sortie du shaker, sa musique préférée mais avec une certaine violence incontrôlée. MOSHPIT, nous délivre donc un CD remplit de rage. On le sent prêt à nous ravager les cellules grises de notre cerveau, et à enflammer, avec ces nouveaux titres toutes les salles de concert, de France et de Navarre. Amateurs de hard-tek, oui, vous tous qui écoutez Malakwa, Drumcorps, Cubanate ou Wäks, cette nouvelle rondelle produite par les musicos dérangés de Montpellier, est pour vous. |
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