VIRGIN STEELE Age Of Consent [ 2008 ] |
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Durée : 79.09 Style : Heavy Metal |
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Infos :ré edition 1988 | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 15 avril 2008 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
Pour cet album, j’adopterais une analyse similaire à la chronique de « Noble Savage » tant il est aisé de tracer des parallèles … et de les accentuer. Explications : - Comme pour son prédécesseur sorti deux ans plus tôt, « Age Of Consent » subit aujourd’hui sa deuxième réédition, presque dix ans tout juste après la première, avec sa double ration de titres bonus, portant la totalité du disque à près de 80 minutes – une acquisition bien remplie donc. - Comme pour son prédécesseur, cet album a ses moments forts et ses parties molles. Sauf que, comble de la schizophrénie, les passages épiques sont si bien sentis et inspirés qu’ils rendent les moments glam d’autant plus inappropriés. En effet, de par sa culture (les parents de David Defeis étaient acteurs dans des tragédies), sa passion pour l’histoire, ses intermèdes au clavier et son goût pour les immenses épées, le leader de VIRGIN STEELE a toujours été fait pour les épopées Heavy Metal … On ne me fera pas croire le contraire et il suffit d’écouter « Seventeen » ou « Stay On Top » pour s’apercevoir que David Defeus joue là à contre-emploi. Les parties commerciales de cet album m’ennuient autant que les passages guerriers me font sauter au plafond. Prenez « The Burning Of Rome (Cry For Pompeii) » par exemple. Ce morceau est parfait et les émotions qu’il fait naître en l’auditeur vont crescendo. Les autres titres qui accompagnent ce titre majestueux de Heavy Metal émotionnel, à savoir « Let it Roar », « Lion in Winter » et « Stranger at the Gate » sont de très bonne facture, sans arriver pourtant à égaler la beauté de « Burning Of Rome » qui, à elle seule, justifie l'achat de cet album. J’ai vraiment peine à croire que des moments aussi divins viennent en côtoyer d’autres, sans saveur. Encore un album de transition me direz-vous. La période de gestation de l’art du père Defeis a été bien longue, en effet. A vrai dire, il aura fallu que le Heavy Metal meurt de ses excès et de ses tentatives commerciales dans les années 80 pour que certains artistes, comme David Defeis, laissent réellement parler leurs émotions vingt ans plus tard. Car les albums de VIRGIN STEELE sortis aux débuts des années 2000 sont eux, des chefs d’œuvre de bout en bout. |
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