VIRGIN STEELE Noble Savage [ 2008 ] |
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Durée : 78.31 Style : Heavy Metal |
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Infos :ré édition 1986 | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 14 avril 2008 , réalisée par EVIL PRIEST | ||||
Deuxième réédition pour cet album originellement sorti en 1986, glorieuse année pour beaucoup de groupes de Heavy Metal, mais aussi joyeux magma dans lequel il était difficile d’exister … Le maître et cerveau de VIRGIN STEELE – David Defeis – revient souvent dans ses interviews sur l’indifférence qui s’est abattue sur ses cinq premières conceptions (ce « Noble Savage » en présence étant la troisième) ; alors injustice ou illusion ? Et une réédition tous les dix ans est elle justifiée ? Certes cet album présente de sérieux arguments, mais je n’irai pas jusqu’à en faire un classique … Je garde bien volontiers la couronne de lauriers pour les Invictus et autres House Of Actreus sortis plus tard. Alors « what’s wrong with this » comme diraient les américains ? Et bien, durant toute cette deuxième moitié des années 80, VIRGIN STEELE se cherche sans arriver à se trouver … Cet album oscille entre brulots épiques (qui feront le succès et le talent du groupe dix ans plus tard !) et mélasse hard glam sirupeuse que ces années exigeaient. Par exemple, des titres comme « Rock Me » et « Don’t Close Your Eyes » restent terriblement influencés par la mode hard glam, alors que la folie épique s’empare, à une dizaine de minutes de là, d’autres morceaux : « Noble Savage » bien entendu, et, bien sur, « Thy Kingdom Come », sans doute le sommet artistique de cet album. A noter aussi : réédition oblige, une pochette moins typée années 80 que l’originale (quoi que le look des musiciens pris en photo, habits façon guépard et bracelets scintillants, ne laisse guère place au doute) et quelques titres bonus, dont les honorables instrumentaux que sont « Image At Faun At Twilight » et « The Pyre Of Kings ». En résumé, il s’agit d’un album de transition vers les œuvres théâtrales épiques et symphoniques à venir, une sorte de chrysalide en somme. Beaucoup voient en ce « Noble Savage » un classique. Je pense que c’est présomptueux, la ligne directrice de l’œuvre faisant défaut. |
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