BROWN JENKINS
Dagonite [ 2007 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 36.24
Style : Doom/Black-Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.moribundcult.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/brownjenkinsband
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 avril 2008 , réalisée par Black.Roger
   
Rien à voir avec les célèbres cafés Brown & Jenkins, cette mise au point effectuée, intéressons-nous à BROWN JENKINS, celui dont la musique sombre, nous attire aujourd'hui. Précisons que nous avons à faire, non pas à un groupe à part entière, mais à un projet d'une seule personne, multi instrumentiste. BROWN JENKINS, a été creé en 2006, à Austin, Texas, et après deux démos sortie en 2007, il nous présente un EP intitulé "Dagonite"pour cette même année 2007. Nous avons appris la future sortie en ce mois d'Avril 2008, d'un nouvel album "Angel Eyes". Mais pour l'instant, essayons de nous concentrer sur "Dagonite", qui fleure bon le doom-black-metal.

Voici donc une oeuvre qui s'avère être du black-metal suicidaire à la Xasthur, avec une approche plus doom, plus sinistre, mais un peu ennuyeuse à la longue. On retrouve durant l'écoute, un peu de l'esprit Darkthrone, mais ce n'est pas flagrant. Les cinq titres de cet EP sont basés sur "The Shadow Over Innsmouth" de Lovercraft. Lovercraft, qui semble avoir imprégné l'esprit du géniteur de cette musique offerte généreusement à nos oreilles et à notre sensibilité intérieure. Le tout est troublant et dissonant. Nous n'avons pas ou peu de structures dans les compositions, mais au final une sorte de musique répétitive à la Tairy Riley qui s'avère assez efficace dans le but (si il existe) recherché par l'auteur de ces ambiances, à nous faire entrer dans une sorte d'état hypnotique. Ambiances suicidaires générées par ce métal très noir et très profond. Tout au long de ces 36 minutes de durée du CD, nous n'avons pas de chant, mais à certains moments des gémissements, sur fond de guitare omniprésente et bien mise en avant. Le tout nous poussant vers une certaine folie dépressive. Tout concours à créer une atmosphère d'enfermement, avec surtout des riffs oppressifs en diable. Après audition complète de cet opus nihiliste et obscurantiste, nous avons la sale impression de nous retrouver au bord d'un grand trou sans fond, le néant s'offre à nous en quelque sorte. Curieuse et malsaine impression, nous laissant un goût amer dans la bouche.

Tous ceux qui se retrouveront dans les pensées évoquées lors de cette chronique, pourront à loisir acquérir l'objet, l'écouter en se laissant transporter loin, très loin dans un voyage intérieur, allongés sur leur sofas.























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