KARELIA
Restless [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 37.30
Style : Metal/électro
  Infos :
  Contact label : http://www.season-of-mist.com
  Contact groupe : http://www.karelia.fr/ http://www.myspace.com/kareliaband
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 10 avril 2008 , réalisée par S.Y.L.
   
A toi, cher ami qui attend avec impatience la sortie du dernier album de Karelia, le troisième déjà tout de même, oui, à toi cher collègue heavy métalleux (dit il en le montrant du doigt) je dis « Prend garde » ! Car comme l’indique le nouveau visuel apparaissant sur « Restless », si Karelia avait construit sa réputation sur la base d’un métal symphonique, il y a maintenant du nouveau dans leur vie.

Alors zou, pour fêter la signature avec un nouveau label (encore !), en l’occurrence Season of mist, Karelia s’offre une petite séance de relooking, aussi bien vestimentaire que musicale. Creusons un grand trou, enterrons y bien profondément « Usual Tragedies » et « Raise », désolé les fans, mais il va falloir s’adapter à la nouvelle mode, changer de vêtements et apprendre à danser la tek…non, je ne l’ai pas dit. Sans tomber dans de tels extrêmes, quoique, c’est ici un véritable album d’électro que vient proposer Karelia. « Electro » au sens large du terme puisque sur Restless, les français puisent aussi bien du coté industriel avec des compositions parfois lourdes (« Restless » ») voir agressives (« Please come on in ») que du coté du dance floor (« Trial ») beat et samples technoïdiens en tête. Petits détours près d’un rock planant popisant (« Lovin’wife »…et tiens donc, ce « Lift me up » ne serait il pas tiré d’un album de Moby ?), en voilà qui semblent décidément ravis d’avoir découvert l’électronik (pour faire « in »), mais ne sommes nous pas déjà au 21ème siècle ? et d’autres l’ont déjà bien testé auparavant. Karelia semble en tous cas avoir le bon goût de nous épargner les voix robotisées…ah non, perdu, en voici sur « Give it away », voilà qui rajoute décidément un petit coté kitch et désuet sur un album vraiment pas « prise de tête », à l’image des gentillets vocaux dominants dans la gamme de saveur goth métal/glam goth. Amateurs de musiques torturées, laissez tomber, Restless se rapprocherait plutôt de la comédie US large public que du court métrage d’auteur.

En clair, voilà un petit moment musical de détente, divertissant voir rigolo (Avec la reprise très tendance de « Losing ma religion » de vous savez qui…non, pas de Graveworm, mais d’REM bien sûr !) le tout dans une production excellente, ce qui ne gâche rien. Mais voilà, pas de quoi affoler les foules, c’est plutôt ici une expérimentation plaisante que nous livre Karelia, mais pas davantage.








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